Une adjointe au maire de Paris chargée de l’alimentation durable et de l’agriculture. Il n’en fallait pas plus pour déclencher une vague de sarcasmes de la part d’ignorants qui n’ont rien compris à la transition écologique. Le rôle d’Audrey Pulvar va être déterminant. En effet, une grande partie de l’avenir de l’agriculture va désormais se jouer dans les villes. On ne va évidemment pas transformer les Champs Élysées en champs de maïs ou de blé, ni installer des porcheries aux Tuileries. Mais déjà, on trouve des ruches sur les toits de nombreux immeubles. Des moutons entretiennent des espaces verts et des caves sont utilisées pour produire des champignons. Si on veut vraiment développer les circuits courts, il faut faire preuve d’imagination et utiliser au maximum les espaces urbains pour y cultiver des fruits et des légumes. Rendez-vous dans six ans pour tirer un premier bilan et constater que les villes peuvent produire une part, non négligeable, de leur alimentation. 

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Article publié dans le Cap Finistère n°1319 du 10 juillet 2020