« On a déjà été bien bons avec les mesures de chômage partiel, il faudrait maintenant penser, d’une manière ou d’une autre, à rembourser ». Voilà en substance le message que les libéraux font passer après le déconfinement. Alors même que le choix du 11 mai répondait plus à des considérations économiques que sanitaires. Compte tenu de l’ampleur de la pandémie, il faudrait accepter de sacrifier des libertés fondamentales commencent à expliquer les dirigeants de start-up toujours prêts à conquérir quelques marchés. C’est bien maintenant qu’il faut tenir bon et refuser les reculs des droits sociaux et des libertés, même s’ils sont présentés comme temporaires. Car tout le monde sait bien que nous serions confrontés à un effet cliquet qui empêcherait tout retour en arrière. Avant de ponctionner les salaires et les congés des salariés, regardons comment les autres revenus contribuent à la solidarité nationale. Et pour les libertés individuelles, sachons rester fermes sur les principes.

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Article publié dans le cap Finistère n°1312 du 15 mai 2020