Depuis toujours, des gourous, cyniques ou illuminés ont profité de la faiblesse ou de la crédulité des autres pour imposer leur emprise. Dans certains pays, les sectes ont pignon sur rue. Pas en France qui, en 2002, suite à des affaires particulièrement graves, s’était dotée d’une instance intergouvernementale, la Miviludes, pour surveiller et étudier ce phénomène.

En effet, les sectes ont une capacité d’adaptation très importante : elles savent surfer sur l’air du temps et modifier leur discours qui vise pourtant toujours le même objectif : placer leurs adeptes en situation de dépendance. 

La dissolution de la Miviludes serait un très mauvais signal envoyé aux gourous qui craignent par-dessus tout la transparence. Ne plus se sentir observés serait pour eux une bénédiction. Face à ces mouvements, il ne faut jamais baisser la garde et le gouvernement prendrait une lourde responsabilité s’il persistait dans son projet.

PS29