La « réforme » de l’assurance chômage ne vise que deux objectifs : réduire le nombre d’allocataires et baisser le niveau des prestations.

Elle s’appuie sur une vieille lune libérale : il n’y a qu’à « traverser la rue » pour trouver du travail, sous-entendu, celles et ceux qui sont au chômage l’ont bien cherché.

Toutes les organisations syndicales dénoncent le nouveau mode de calcul. La situation sociale est si dégradée que le gouvernement est obligé d’en repousser l’application (voir édito du 13 novembre).

Et voilà que le Conseil d’État censure la disposition qui détermine le montant des indemnités journalières, car elle portait atteinte au principe d’égalité des demandeurs d’emploi.

La solution la plus sage consisterait à abroger cette réforme et à engager de nouvelles discussions avec les organisations syndicales pour mettre en place un système vraiment protecteur.

PS29

Article publié dans le Cap Finistère n°1334 du 4 décembre 2020

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