Fluctuat nec mergitur, écrivions-nous à l’issue de la Présidentielle et des Législatives au mois de juin 2017, à propos du Parti Socialiste. Trois ans après, les faits nous donnent raison. Un arbre, peut se casser dans une tempête et perdre des branches mais si ces racines plongent profondément dans le sol, il peut repousser, parfois plus vigoureux qu’avant. Donné pour mort il y a trois ans, le Parti Socialiste vient de démontrer à l’occasion de ces élections municipales qu’il est bien vivant et qu’il jouera dans les années à venir un rôle déterminant. Mais pas en solitaire. C’est par l’union des forces socialécologiques que la gauche pourra redevenir attractive et retrouver la confiance des électrices et des électeurs. Celles et ceux qui ont voulu à tout prix être « dans le vent » se sont rendus compte, dimanche dernier, qu’il s’agit là du destin des feuilles mortes.