Accueil > Actualités de la fédération > articles cap Finistère > vie du parti
LES BLOGS
SOCIALISTES
Tous les blogs
RECHERCHE
mercredi 25 décembre
Maintenant, il faut agir !

La section socialiste du Relecq- Kerhuon a adopté une motion dans le cadre du Grenelle sur les violences conjugales. 
« En 2019, une femme meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son compagnon. Plus d’une centaine de femmes sont mortes depuis le début de l’année, tuées par leur conjoint ou ex-conjoint (130 en 2017, 123 en 2016). 
En 2019, une femme subit un viol toutes les sept minutes. 
Tous les ans, on dénombre plus de 220 000 victimes de violences physiques ou sexuelles. » 
Marlène Schiappa a déjà fait part d’un certain nombre de propositions. On peut citer notamment la création d’une plateforme de signalement, le recrutement de 73 psychologues dans les commissariats, l’augmentation des moyens du 3919 pour répondre à 100 % des appels, une aide d’un million d’euros pour les associations locales d’aide aux victimes ou la diffusion d’une campagne de sensibilisation. 
Pour la section du Relecq-Kerhuon, « ces propositions sont largement insuffisantes ». Pour en finir avec les violences conjugales il est nécessaire de débloquer un budget clair et ambitieux, de procéder à un état des lieux précis que l’actuel observatoire ne permet pas d’avoir, d’engager des actions dans toutes les sphères : privée, professionnelle, publique et d’avoir une meilleure visibilité et utilisation des dispositifs existants. 
En outre, la législation doit être améliorée de manière à permettre de dissimuler l’adresse de la femme à son ex-conjoint, d’interdire la garde alternée, d’aider à l’autonomie financière et à l’accès à l’emploi si nécessaire et de faciliter la désolidarisation des dettes. 
Les structures qui accompagnent les victimes doivent être plus soutenues. 
Enfin, car l’aide aux victimes ne suffit pas, il faut s’intéresser au noeud du problème en accompagnant les auteurs de violence. Cela passe par la création de groupes de parole, l’éloignement du conjoint violent plutôt que la victime, comme le prévoit la loi... Et enfin, porter fortement l’éducation à l’égalité et se défaire du modèle culturel patriarcal. 
À noter : la thématique des violences conjugales fera l’objet de la prochaine réunion-débat du SF Pôle société du XXIe siècle (date en cours de définition)
Article publié dans le Cap Finistère n°1283 du 4 octobre 2019




Partager Publier sur twitter