Accueil > Actualités de la fédération > articles cap Finistère > vie du parti
LES BLOGS
SOCIALISTES
Tous les blogs
RECHERCHE
mercredi 25 décembre
Quelques mots pour la mémoire de Jean-Claude Joseph

Jean-Claude Joseph nous a quittés au mois de juillet. Jean-Jacques Urvoas rend hommage à celui qui fut candidat aux Municipales à Quimper en 2001. 
« Son large sourire et ses yeux rieurs disaient tout de l’affabilité sans calcul qui le caractérisait. Et dans les nombreuses campagnes électorales auxquelles il participa, comme durant les longues années où il assuma une responsabilité politique, cette attention aux autres jamais ne se dissipa. S’il fallait trouver un moteur pour expliquer la constante énergie qu’il consacra à la vie quimpéroise, ce serait certainement dans la volonté d’aider. Jean-Claude Joseph était un élu désintéressé, cordial avec chacun et disponible pour tous. 
Pour avoir travaillé à ses côtés et avoir souvent bénéficié de ses conseils, je sais aussi combien ce naturel chaleureux et gai savait se conjuguer avec l’opiniâtreté de ses convictions. 
Jean-Claude était un homme de racines. Il était né dans le peuple et, même parvenu au faîte des honneurs au sein de la municipalité ou au Conseil départemental du Finistère, il revendiquait fièrement ses origines. Breton et solidaire, socialiste par choix sans dévotion ni sectarisme. C’était le contraire d’un opportuniste. 
Il restera enfin comme un élu réformateur. S’il avait des réflexions idéalistes, il savait prendre des décisions réalistes. Car il ne manquait pas de caractère même s’il veillait toujours à rester aimable. Jamais je ne l’ai vu dépassé par sa tâche ou par ses responsabilités. Bien des transformations engagées sur Kerfeunteun dans les vingt dernières années lui doivent beaucoup que ce soit dans le développement du logement social ou dans l’implantation d’équipements collectifs. Jean-Claude Joseph agissait pour ce qu’il pensait être le mieux. 
Ces quelques mots traduisent bien mal le profond chagrin que nous cause la mort d’un homme dont chacun percevait la qualité rare faite de courage, de désintéressement, de dévouement au bien public. » 
Jean-Jacques Urvoas

Article publié dans le Cap Finistère n°1279 du 6 septembre 2019




Partager Publier sur twitter