Travail de fourmis
Personne ne s’attendait à ce que le gouvernement facilite la tâche des partisans d’un référendum sur la privatisation d’Aéroport de Paris. Mais personne ne s’attendait non plus à ce qu’il fasse tout pour décourager les électeurs de signer la pétition.
Or, à toutes les opérations de sensibilisation organisées sur les marchés ou dans les festivals, les militants reçoivent des dizaines de témoignages de personnes qui n’avaient pas été informées de cette procédure ou qui n’ont pas pu finaliser leur inscription. C’est d’autant plus grave que, dans leur grande majorité, les Françaises et les Français s’opposent à cette privatisation.
En effet, personne ne peut comprendre que l’État puisse se séparer d’une entreprise qui lui rapporte chaque année près de 200 millions de dividendes.
Il faut donc effectuer un travail de fourmis pour accompagner les électrices et les électeurs. Mais, l’enjeu de cette mobilisation est immense : il en va de l’avenir du secteur public.
PS29
Article publié dans le Cap Finistère n°1278 du 30 aout 2019