Alors qu’elles partagent la même ambition sociale écologique, les forces de gauche n’ont pourtant jamais été si divisées. Ce paradoxe n’est pas une fatalité. Partout, et singulièrement en Bretagne, des initiatives sont prises pour ouvrir des espaces de dialogue et de débats. Des militants, politiques, syndicaux ou associatifs se retrouvent dans des combats communs pour la défense du service public, pour une transition écologique, pour le droit à l’expérimentation. Reste à inventer la forme que doit prendre cette union du XXIe siècle. Par le passé, la gauche, dans sa diversité, a su trouver les moyens de s’unir. Ce fut le programme commun des années 70 ou la gauche plurielle des années 90. Aujourd’hui, ces formules ne sont plus adaptées. Il revient aux socialistes, avec leurs partenaires, d’en inventer de nouvelles, plus coopératives, plus participatives pour sortir enfin du tête-à-tête mortifère entre le libéralisme d’En Marche et le nationalisme du RN, car il existe un espace politique pour une gauche sociale, écologique et décentralisatrice.
PS29
Article publié dans le Cap Finistère n°1286 du 25 octobre 2019