L’Extrême-droite, par quelques actions spectaculaires, défraye ces jours-ci la chronique, dans les Alpes ou à Scrignac. Cette exposition médiatique s’explique par la crise qui secoue le FN depuis la Présidentielle. Le 21 avril 2002, Marine Le Pen a fait le pari de la dédiabolisation. Cela ne voulait pas dire que les militants du FN n’avaient plus le droit d’être racistes mais qu’il ne fallait pas que ça se voit : malheur à celui ou celle qui laissait apparaître une quenelle ou une croix gammée sur sa page Facebook… sans avoir coché la case « privée » avant.
Pendant des années, les groupuscules les plus radicaux rongeaient leur frein en attendant une victoire par les urnes. Depuis le débat télévisé de l’entre deux tours, chacun sait que Marine Le Pen ne gagnera jamais la Présidentielle. À quoi bon, dans ce cas faire preuve de prudence se demandent alors les identitaires xénophobes qui vont multiplier, à l’avenir, les coups d’éclats. L’heure est donc à la vigilance pour les partis de gauche mais aussi pour les pouvoirs publics qui ne doivent pas laisser se développer des milices qui pourraient rapidement devenir incontrôlables.
PS29
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