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mercredi 25 décembre
Aucune menace ne nous empêchera de soutenir les Ouïghours

Petite frappe, hyène … La Chine n’hésite plus, par le biais de ses ambassadeurs, à insulter les universitaires ou les élus qui demandent que toute la transparence soit faite sur les conditions de vie des Ouïgours. 

« Ce combat est aussi notre combat. Si Pékin veut aller au bout de sa logique guerrière et de sa surenchère, il doit tous nous sanctionner » écrivent, dans une tribune, les parlementaires de la délégation socialiste française au parlement européen, la présidente du groupe socialiste au parlement européen ainsi que le premier secrétaire du Parti Socialiste. Ils apportent ainsi leur soutien, notamment à Raphaël Glucksmann ou à Antoine Bondaz visées par le régime chinois en raison de leur défense des droits humains dans le Xinjiang. « L’Union européenne, si elle veut être crédible, doit utiliser tous les outils à sa disposition, ou en créer de nouveaux, pour obliger à la fermeture des camps de travail forcés où sont enfermés les Ouïghours ».

« Grâce à la persévérance de militants déterminés de la cause du peuple Ouïghour, en premier lieu de notre collègue Raphaël Glucksmann, les États européens ont enfin fait preuve de courage en sanctionnant, lundi 22 mars dernier, quelques responsables des graves violations des Droits humains qui ont lieu en Chine. 

Le régime chinois a immédiatement réagi avec agressivité, en visant quatre organisations et dix personnes, dont Raphaël Glucksmann et quatre autres eurodéputés : Reinhard Bütikofer, Michael Gahler, Ilhan Kyuchyuk et Miriam Lexmann, la députée lituanienne Dovile Sakaliene, l’élu néerlandais Sjoerd Sjoerdsma, le belge Samuel Cogolati, l’universitaire allemand Adrian Zenz et un chercheur suédois, Björn Jerdén. À ceux qui, ils existent, même en France placent un signe égal dans ce qui serait des « représailles » : il faut faire preuve de beaucoup de malhonnêteté intellectuelle pour confondre les violations des droits humains en Chine et les actes politiques d’élus européens, ainsi que le travail des chercheurs et des journalistes. 

En effet, tous sont visés par le régime chinois pour une seule et même raison : ils défendent les droits humains dans le Xinjiang, se battent pour fermer les camps, refusent le génocide en cours du peuple Ouïghour. 

Ce combat est aussi notre combat. Si Pékin veut aller au bout de sa logique guerrière et de sa surenchère, il doit tous nous sanctionner, car nous ne nous déroberons pas et nous ne nous laisserons pas intimider. 

Par ses actes, le régime chinois défie l’Union européenne et affirme sa puissance ; à cela, tous ensemble, encore plus fort, nous devons répondre en défendant d’une seule voix le peuple Ouïghour. Nous ne devons pas laisser seuls les activistes en première ligne, et encore moins abandonner ces enfants, ces femmes et ces hommes enfermés dans des camps, torturés, humiliés. La plus belle des solidarités avec les dix personnalités européennes visées, c’est de les rejoindre dans cette lutte pour une cause qui nous dépasse individuellement, une lutte contre le crime contre l’Humanité qui se déroule actuellement sous nos yeux. 

L’Union européenne, si elle veut être crédible, doit utiliser tous les outils à sa disposition, en créer de nouveaux si nécessaires, pour obliger à la fermeture des camps de travail forcés où sont enfermés les Ouïghours. En premier lieu, elle doit suspendre le processus de ratification de l’accord d’investissement passé avec Pékin, tant que des parlementaires européens seront l’objet de sanctions, uniquement pour avoir poursuivi cet objectif. » 

Signataires :
- Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste,
- Iratxe García Pérez, présidente du groupe des Socialistes et Démocrates au Parlement européen,
- Sylvie Guillaume, présidente socialiste de la délégation de la gauche sociale et écologique,
- Éric Andrieu, vice-président socialiste du groupe S&D,
- Aurore Lalucq, eurodéputée Place publique, - Pierre Larrouturou, eurodéputé Nouvelle Donne,
- Nora Mebarek, eurodéputée socialiste. 

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