Pour les Socialistes du Finistère, l’enjeu du 24 avril consiste à éviter la victoire de l’extrême droite et donc à glisser un bulletin Macron dans l’urne.
Nous ne cautionnons en rien la politique antisociale et droitière menée par Emmanuel Macron depuis 5 ans. Nous rejetons en bloc son projet pour la France dans cette élection présidentielle : ses propositions de repousser à 65 ans l’âge de départ à la retraite et de conditionner le RSA à une activité sont de la facture libérale la plus classique. Notre vote, comme celui de centaines de milliers de Français le 24 avril, ne sera donc pas un quitus : Emmanuel Macron devra être capable de l’entendre et d’en tirer les conséquences.
Néanmoins, nous avons la lucidité de distinguer entre nos adversaires politiques et les ennemis de la République. Marine Le Pen est la représentante d’un parti nationaliste et xénophobe. Elle n’est pas une candidate du champ républicain.
La gauche a commis une faute lourde en refusant d’écouter ses électrices et ses électeurs, qui, scrutins après scrutins n’ont eu de cesse de réclamer l’unité. Nous devrons rapidement en tirer toutes les conséquences afin de présenter, dès les législatives du mois de juin, le plus de candidatures communes possibles. Pour leur part, les socialistes du Finistère prendront leurs responsabilités dans cette démarche.
Car c’est bien au parlement que nous pourrons porter, défendre et faire prospérer un projet alternatif à l’agenda libéral d’Emmanuel Macron.
A peine aurons-nous glissé le bulletin Macron dans l’urne que nous engagerons la bataille des Législatives pour qu’à l’Assemblée, une majorité puisse s’opposer à la retraite à 65 ans ou à la stigmatisation des bénéficiaires du RSA.
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