Où est la cohérence lorsqu’on est capable de se contredire à quelques semaines d’intervalle ?
Lorsqu’il a fallu appeler les électrices et les électeurs de Gauche à voter en faveur d’Emmanuel Macron, pour le second tour de la Présidentielle, Richard Ferrand n’avait pas de mots assez aimables pour louer « les valeurs communes » qui unissaient le camp républicain.
Et quelques mois plus tard, ces mêmes électeurs s’apprêteraient à voter pour des ennemis de la démocratie ? Les libertés individuelles seraient menacées, la laïcité serait en danger et la faillite menacerait le pays.
Tout ce qui excessif est insignifiant. Les électeurs de Gauche n’ont pas eu besoin de Richard Ferrand pour savoir comment s’opposer à l’Extrême-droite. Et il n’auront pas peur de ses menaces pour élire une majorité de Gauche, dimanche.
PS29
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