Nathalie Sarrabezolles a été élue, au titre du PSE (Parti des Socialistes Européens), présidente de la COTER (Commission de la politique de cohésion territoriale et du budget) du comité des régions d’Europe.
Le comité des régions est une instance consultative de l’Union européenne, composée de 329 représentants des collectivités locales (Communes, Départements, Régions) des 27 États de l’Union. Il se réunit en session plénière environ tous les deux mois, à Bruxelles. Il est amené à donner son avis sur les directives européennes. « Nous portons la voix des collectivités locales et apportons le regard d’élu.es qui sont amenés, au quotidien, à faire appliquer des réglementations européennes », explique l’élue finistérienne.
Le rôle de la présidente consiste à organiser les débats et les prises de paroles. Mais il s’agit également de représenter le comité des régions dans des voyages d’études ou des sommets internationaux, comme la COP26 de Glasgow, où Nathalie
Sarrabezolles doit intervenir pour évoquer les mobilités durables.
Si le comité des régions est appelé à émettre des avis sur la législation européenne, il peut aussi prendre des initiatives et se saisir lui-même de questions qui lui semblent importantes. C’est ainsi que, lors de la session durant laquelle Nathalie Sarrabezolles a été élue présidente, la COTER a rendu un avis sur la question des énergies et des déplacements. Nous sommes tous d’accord pour changer de modèle mais comment anticiper les décisions
dans des régions où, par exemple, l’industrie automobile est puissante ? Qui s’inquiète du sort des salariés ? Sur des sujets comme celui-ci, il est important d’entendre la voix des élus locaux qui sont confrontés à des dossiers de reconversion industrielle ou de formation des salariés. « Nous disposons d’outils de simulation qui nous permettent d’anticiper et de mesurer les impacts des politiques européennes au niveau des régions. »
La COTER est compétente pour tout ce qui concerne le budget, les fonds structurels et sociaux, la politique urbaine et de logement, les transports et les réseaux de transports ou les politiques de cohésion. « C’est important la cohésion et ça n’est pas qu’une question de budget », insiste Nathalie Sarrabezolles. « Nous considérons la cohésion comme une valeur, au-delà de la solidarité. C’est en fait répondre à la question pourquoi nous sommes ensemble ? Comment nous nous retrouvons ? Et, à cet égard, le comité des régions, parce qu’il rassemble des élus de toute l’Union européenne, a un rôle essentiel à jouer. »
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