Les socialistes du Finistère ont désigné leurs candidat-es pour les élections sénatoriales qui se dérouleront le 27 septembre. Un seul objectif a présidé aux travaux de la commission électorale et du conseil fédéral : renforcer le groupe socialiste au Palais du Luxembourg.
Pour atteindre leur objectif, les socialistes du Finistère ont choisi de présenter aux grands électeurs et électrices une liste sur laquelle figurent des candidates et des candidats expérimentés, qui sauront défendre les collectivités locales. C’est le choix de la compétence, de l’expérience et de la détermination qui a été fait.
Si le gouvernement tient ses engagements, la loi 3 D (Décentralisation, différenciation, déconcentration) devrait, à l’automne, être soumise au Parlement. Nos candidat-es sauront défendre une vision de la décentralisation qui donne réellement du pouvoir aux collectivités locales et rompe enfin avec le jacobinisme.
Le bilan de Jean-Luc Fichet est édifiant les élus locaux reconnaissent sa compétence, sa disponibilité et sa détermination. Il a été l’un des rares parlementaires du Finistère à jouer son rôle et à interpeller le gouvernement. Les salariés de Hop ! ont encore pu le vérifier le 8 juillet, lorsqu’il est intervenu devant eux.
Nathalie Sarrabezolles, présidente du Conseil départemental, a su impulser des politiques départementales en concertation avec les associations et les collectivités. Mais elle a aussi pu découvrir tous les freins qu’impose l’Etat et la frilosité de ce gouvernement qui, malgré de nombreuses demandes, refuse même l’idée d’engager une expérimentation du revenu de base.
Jean-Jacques Urvoas connaît déjà toutes les arcanes des procédures parlementaires. C’est un juriste et un constitutionnaliste reconnu qui a depuis longtemps exposé sa vision des relations que l’Etat et les collectivités locales devraient entretenir.
Marc Labbey, vice-président du Conseil départemental et Patricia Salaün-Kerhornou, adjointe au maire de Brest apportent à cette liste une dimension urbaine et leur expertise sur les questions sociales et familiales.
Dans un souci d’union, la 4eme place de la liste est, pour l’instant, gelée. Des discussions sont en cours avec nos partenaires. Nous nous sommes présentés, pour les Municipales, sur des listes d’union et nous voulons poursuivre cette dynamique, à l’occasion des Sénatoriales et au-delà. Le Parti Socialiste restera ouvert à tous les partenaires qui souhaitent s’engager dans une dynamique d’union.
Elus le 27 septembre, nos candidates et candidats seront dès le lendemain en capacité de représenter la pointe bretonne et être les porte-paroles des communes et des communautés de communes de notre département.
Le temps presse. Dès à présent, nos candidats vont aller à la rencontre des grands électeurs et électrices pour leur présenter leurs orientations. La dynamique qui a permis à la gauche de remporter de nombreuses communes, les 15 mars et 28 juin doit se poursuivre et s’amplifier et trouver sa traduction dans une nouvelle victoire le 27 septembre.
Brest le 16 juillet 2020