Jean-Luc Fichet est intervenu au Sénat le 4 novembre dans la discussion sur la proposition de
loi relative au congé de présence parentale et à l’allocation journalière de présence parentale.
Versée 22 jours par mois, l’allocation représente 52 euros pour une personne seule et 44 euros pour les membres d’un couple.
« Ces dispositifs sont essentiels pour permettre aux parents d’interrompre leur activité professionnelle lorsqu’un enfant est atteint d’une maladie, d’un handicap ou victime d’un grave accident », a rappelé le sénateur du Finistère.
Ils semblent, aujourd’hui, satisfaire la majorité des situations individuelles puisque le taux de recours moyen est de 173 jours, alors que le plafond, actuellement en vigueur est de 310 jours.
« Mais », a précisé Jean-Luc Fichet, « une carence a cependant été mise en évidence concernant les 6 % des bénéficiaires qui les utilisent entièrement et qui doivent attendre l’expiration d’un délai de trois ans avant de pouvoir prétendre à leur renouvellement ».
Cela n’est pas en phase avec la réalité
vécue par des parents confrontés à une longue pathologie de leur enfant et dont le besoin d’accompagnement est requis de manière immédiate et continue.
La proposition de loi prévoit donc d’ouvrir la possibilité, lorsque le nombre maximal de jours est atteint, de bénéficier sans délai d’un nouveau contingent de 310 jours.
Cette mesure est hautement souhaitable et j’ai donc fait part de notre plein soutien à ce texte qui a été adopté conforme par le Sénat et pourra donc être appliqué très prochainement.
Le sénateur du Finistère a, en outre, tenu à souligner l’importance de réduire en parallèle les délais d’instruction des dossiers et de renforcer l’information des familles quant à l’existence de ces dispositifs qui restent encore trop souvent méconnus.
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