D’un premier abord, le processus du Congrès du Parti Socialiste peut paraître compliqué. Mais il est assez simple et répond à une logique démocratique de consultation régulière des adhérents.
Le congrès est d’abord un moment de débats et d’échanges entre toutes les sensibilités qui composent le PS. C’est la raison pour laquelle toutes les nuances peuvent s’exprimer dans la phase des contributions générales. Le Conseil national de synthèse, qui intervient après une série de débats dans les sections et les Fédérations, permet de dégager des clivages et des convergences. Des regroupements s’opèrent autour de textes d’orientation. Cette année, trois textes d’orientation seront soumis aux votes des adhérents. La tradition veut qu’ils soient, alternativement, désignés par une lettre ou un numéro : après les TO A et B du Congrès de Villeurbanne, voici les TO 1, 2 et 3 du Congrès de Marseille.
La phase, qui va durer jusqu’au 12 janvier, va permettre aux trois textes d’orientation de présenter la ligne politique qu’ils soutiennent. Ces débats se tiendront dans les sections autant que faire ce peut. La Fédération a déjà organisé, samedi dernier, une Assemblée générale au Relecq-Kerhuon. Une seconde se tiendra le samedi 7 janvier, à 10h00, au Patronage Laïque de Pont-l’Abbé.
De plus, comme pour la phase des contributions générales, le BREIS proposera le 9 janvier, à 20 h 00, une visioconférence régionale de présentation des textes.
De ce vote découlera la composition des Conseils fédéraux et du Conseil national. Viendra ensuite l’heure du choix des dirigeants qui auront la charge d’animer le parti, au niveau national, fédéral et local.
Article publié dans le Cap Finistère n°1415 du 16 décembre 2022
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