vendredi 4 décembre à 18h, place de la Liberté à Brest
Depuis 15 jours, à Brest comme partout en France, des milliers de citoyennes et de citoyens ont exprimé leur attachement profond aux libertés de manifester, d’informer, d’être informé et plus globalement leur opposition aux politiques sécuritaires. Ils ont massivement dénoncé les violences policières, dont les populations racisées et les mouvements sociaux sont les premières victimes.
Alors que le projet de loi dit de « Sécurité globale » a été adopté à l’Assemblée nationale , le gouvernement prétend répondre à ce mouvement massif de contestation en évoquant une éventuelle réécriture de l’article 24.
Ce sera insuffisant pour nous donner des garanties sur la liberté de la presse de pouvoir diffuser des images, en particulier celles des violences policières. Or, l’actualité nous prouve plus que jamais que sans images diffusées par la société civile ou la presse, ces violences resteront impunies.
Face à cette politique autoritaire et au risque de basculement vers un État policier, le mouvement de résistance de s’arrêtera pas tant que nous n’aurons pas obtenu une véritable sortie de la politique sécuritaire.
AFPS, ATTAC, Club de la Presse Bretagne, LDH, MRAP, UEP,
des syndicats, Alternative pour l’UBO, CGT Brest, CNT, FO Brest, FSU, SUD-Solidaires, Visa et des organisations politiques : BNC, Douar ha Frankiz, EELV, Ensemble, FI, Génération-s, Jeunes insoumis, LRDG, MJCF, PCF, Poid, PS, UCL, UDB.
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