Court terme édito du cap Finistère n°1237 du 31 août 2018
Mais pourquoi le ministère de l’Intérieur souhaite-t-il mettre fin à la présence des CRS, l’été sur les plages ? Des vacanciers se sont-ils plaints ? Non, bien au contraire. Les CRS dénoncent-ils cette mission ? Pas plus. Les maires en ont-ils assez de leur présence ? Certainement pas.
Cette mesure vise uniquement à faire des économies, sur le dos des communes.
Mais, si on sait combien coûte la présence des CRS sur nos plages, personne ne peut dire ce qu’elle rapporte, en nombre de vies sauvées ou d’altercations empêchées. Et comment évaluer l’impact de cette présence en termes d’image pour le corps des CRS trop souvent perçu comme uniquement répressif.
À vouloir tout considérer d’un point de vue financier, le gouvernement s’apprête donc à casser un dispositif qui donne pourtant satisfaction à tout le monde.
Et pour que l’État fasse des économies de bouts de chandelles, les maires risquent d’être obligés de faire appel à des sociétés privées pour assurer la surveillance des baignades et la sécurité sur les plages. Une véritable politique de Gribouille.
PS29