En février 2011, le Président de la République annonçait la mise en œuvre du chantier de la dépendance par les mots suivants : "Attendre serait une faute morale impardonnable, ce serait refuser de regarder la réalité en face, ce serait refuser d’assumer mes responsabilités ".
Six mois plus tard, il faut constater l’irresponsabilité de ce gouvernement qui justifie d’une crise qui existe depuis trois ans pour reporter ce chantier indispensable pour nos concitoyens les plus vulnérables.
Six mois plus tard, observons que la priorité de l’UMP se limite aux manuels scolaires sur la sexualité ou à une règle d’or qui n’aura jamais été appliqué en dix ans.
Six mois plus tard, le constat reste le même. La dernière avancée sur la question de la dépendance était l’APA (Allocation personnalisée à l’autonomie), créée par le gouvernement de Lionel Jospin.
Aujourd’hui, il n’est plus possible d’attendre, un véritable service public de la dépendance doit être créé pour celles et ceux qui souffrent, pour celles et ceux qui les accompagnent.
Pour les socialistes, la compensation de la dépendance est un chantier prioritaire. Ils s’engagent à consacrer cinq milliards d’euros à l’horizon 2017-2020 pour construire un service public universel et personnalisé de l’autonomie, répondant aux besoins de tous et adapté à la situation de chacun.
Ce dispositif, plus lisible et égalitaire, articulé autour de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, dans le cadre de la Sécurité sociale, sera fondé sur une fiscalité progressive.
Une loi pluriannuelle sur l’avancée en âge serait proposée au Parlement au 1er semestre 2012.
Les socialistes reprennent donc malheureusement en chœur cette phrase toujours d’actualités : "Attendre serait une faute morale impardonnable !". En 2012, les Français n’excuseront pas la droite !