Entre un adversaire dans la République et une ennemie de la République, le choix ne souffre aucune ambiguité.
Le parti de Marine Le Pen a beau changer de nom, son logiciel reste identitaire, xénophobe, populiste et anti-européen.
L’accession de Marine Le Pen à la présidence de la République conduirait à la fin de notre régime laïque et de la neutralité de l’État envers les religions. Elle poursuivrait une politique d’accroissement des inégalités sans jamais répondre aux besoins de justice sociale. La fraternité républicaine s’effacerait devant une préférence dite nationale mais qui serait avant tout une violation manifeste des principes d’égalité. Elle consacrerait l’alliance de la France avec les régimes autoritaires comme ceux de MM. Poutine, Orban ou Bolsonaro. Elle marquerait la fin de l’arrimage de la France à l’Union européenne. Elle signifierait enfin de rompre avec nos objectifs climatiques et donc de renoncer à un avenir vivable.
C’est pourquoi, l’extrême droite, son programme, son passif, ses méthodes, sa violence, son nationalisme, sa xénophobie, doivent être repoussés avec force par toutes et tous dimanche.
Le 24 avril, on sauve la démocratie, on ne choisit pas un programme.
Le 12 juin, on choisit une majorité pour éviter la retraite à 65 ans, la culpabilisation des allocataires du RSA, la privatisation rampante de l’école publique et l’abandon des services publics : en juin, nous ferons obstacle au projet d’Emmanuel Macron !
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