Les électrices et les électeurs ont, au premier tour des Législatives, clairement validé l’Union des forces de Gauche au sein de la NUPES : en effet, dans le Finistère, tous
les seconds tours opposeront
des candidat.e.s de l’Union de la Gauche aux représentant.e.s du parti présidentiel. Le clivage Droite/ Gauche, qu’Emmanuel Macron se vantait d’avoir dépassé, n’a jamais été si pertinent.
En effet, si on compare les seconds tours de 2017 à ceux de 2022, on constate que la Gauche a repris de la vigueur. Il y a cinq ans, seuls quatre candidats de Gauche étaient parvenus à se maintenir au second tour : les socialistes Jean-Jacques Urvoas, dans la 1ère circonscription, et Michaël Quernez dans la 8e, l’insoumis Pierre-Yves Cadalen dans la 2e, et le divers gauche Jean-Luc Bleunven dans la 3e. Aucun n’avait gagné.
Dans les 4e, 5e, 6e et 7e circonscriptions, les candidats de la majorité présidentielle étaient opposés à des candidats de Droite.
Et, en réactivant ce clivage, l’Union de la Gauche parvient à limiter l’Extrême- droite dans le département et en Bretagne. En moyenne, les candidats du RN perdent quatre à cinq points par rapport au score réalisé par Marine Le Pen au premier tour de la Présidentielle. Mais, si on compare à 2017, on constate que l’Extrême-droite poursuit sa progression. Il y a cinq ans, les scores du RN étaient compris entre 5 et 9 % dans le Finistère. Dimanche dernier, il dépasse la barre des 10 % dans toutes les circonscriptions avec une pointe à 16 % dans la 8e.
Les électrices et les électeurs devront donc, dimanche, choisir entre deux projets : prolonger le bail de l’équipe dirigeante actuelle et son étude de
casse sociale ou opérer les bifurcations écologiques sociales et démocratiques qui s’avèrent, chaque jour, plus urgentes.
Dimanche 19 juin, les électrices et les électeurs auront la possibilité d’élire une majorité parlementaire composée de député.e.s qui leur ressemblent et qui mettront en œuvre les 650 propositions du programme partagé de gouvernement : le SMIC à 1500 euros, la retraite à 60 ans, la planification écologique, un plan de lutte contre les violences faites aux femmes, l’allocation autonomie de 1 063 euros pour les jeunes, un plan de recrutement dans les secteurs de la santé et de l’éducation, le blocage des prix de première nécessité...
Dans un communiqué, publié dès lundi, le PS a appelé « toutes celles et tous ceux qui ne se résignent pas à vivre un second quinquennat de violence sociale à rejoindre les candidat.e.s de la NUPES pour, qu’ensemble, nous écrivions un nouveau chapitre de l’histoire de la Gauche unie ».
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