Comment se fait-il que les élu.es locaux soient si peu enclins à soutenir la majorité en place alors qu’Emmanuel Macron ne cesse de répéter que les dotations aux collectivités ne baissent pas ?
Tout simplement, parce que les élu.es peuvent constater, lorsqu’ils élaborent leur budget, que la réalité n’est pas exactement celle que la communication officielle de l’Elysée tente d’imposer.
En effet, près de la moitié des communes de France (16 745 sur 35 444) subiront cette année une baisse des dotations de l’État qui ne tient donc pas ses promesses.
Pour ce qui concerne le Finistère, 89 communes sur 279 subiront au mieux une stagnation, voire une baisse de leur dotation globale de fonctionnement pouvant atteindre – 22% pour Edern, - 21% pour Rosnoën ou -20% pour Quéménéven ou le Cloitre-Pleyben.
Au total cela représente une perte de près de 1,2 millions € pour le Finistère.
Les services publics municipaux seront ainsi directement impactés. Comment, en effet, rendre le même service aux citoyens avec de telles ponctions dans les budgets ? Pour les écoles, les associations, la voirie… les élu.es seront obligés de faire des choix.
Pour les élu.es socialistes, il est urgent de lutter contre la triple fracture territoriale, fiscale et sociale. Or, la réduction des moyens alloués aux petites communes aura pour conséquence de les accentuer. Il est important que les Finistèrien.nes le sachent.
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