Au premier tour de la Présidentielle, on vote selon ses convictions et quand on est de gauche, on vote Anne Hidalgo. Voilà le message qu’Olivier Faure a demandé aux socialistes de porter jusqu’à vendredi soir. Et, alliant le geste à la parole, après avoir tenu une réunion publique à Morlaix mercredi soir, en compagnie de Marylise Lebranchu, présidente du comité de soutien d’Anne Hidalgo dans le Finistère, de Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix, de Gwenegan Bui, délégué de la circonscription et de Jean-Luc Fichet, sénateur, le premier secrétaire du PS a accompagné les militants et les élus brestois, le lendemain matin, au marché de Bellevue, pour distribuer le programme de la candidate mais aussi la lettre de François Cuillandre appelant les Brestoises et les Brestois à voter pour elle.
Au 1er tour, on vote selon ses convictions
Quand Marine Le Pen et Éric Zémour refusent de se classer à l’extrême-droite, qu’Emmanuel Macron tente de se faire passer pour un progressiste, que d’autres continuent de nier, malgré les évidences, le clivage gauche-droite, il faut revenir aux fondamentaux. « Le modèle européen, que les Ukrainiens veulent aujourd’hui rejoindre, allie la liberté et un haut niveau de protection sociale. Ce modèle, unique au monde, nous le devons en grande partie aux travaillistes, aux sociaux-démocrates, aux socialistes » a rappelé le premier secrétaire. « Dans cette campagne, c’est Anne Hidalgo qui incarne cette gauche. Le projet qu’elle défend est social, écologique, européen, laïque. »
Donc, quand on se reconnait dans cette gauche, au premier tour, le 10 avril, on doit voter pour elle.
Robin des Bois à l’envers
Sur le marché de Bellevue, à Brest, Olivier Faure a pu se rendre que les électrices et les électeurs attendent des mesures fortes pour le pouvoir d’achat. Et que la perspective de repousser l’âge de départ en retraite à 65 ans est unanimement rejetée.
« Notre système de retraites n’est absolument pas menacé » a rappelé Olivier Faure aux personnes qu’il a rencontré. « Le report de l’âge de départ ne répond qu’à des considérations idéologiques. Il reviendrait à faire payer la retraite des plus aisés par les plus modestes qui ont une espérance de vie inférieure. Une sorte de Robin des bois à l’envers que nous ne pouvons pas accepter. »
Si le système des retraites n’est pas menacé, il n’est pas tout de même pas parfait. Notamment parce qu’Emmanuel Macron est revenu, dès son arrivée au pouvoir, sur le compte pénibilité. « Nous, nous restons à la retraite à 62 ans mais, nous permettrons aux salariés qui ont les métiers les plus pénibles ( Port de charges lourdes, vibrations, travail dans le froid…) de partir plus tôt. Sinon, ce sont les cols bleus qui paient la retraite des cols blancs. »
Nous devons imposer le débat
Bien malin celui qui pourrait déjà annoncer le résultat de la présidentielle mais il est clair qu’une nouvelle période s’ouvrira pour la gauche. « Allons-nous enfin tirer les leçons de nos échecs et réaliser l’union que nos électrices et nos électeurs attendent et que nous appelons de nos vœux, au PS, depuis des années ? » a demandé Olivier Faure.
Après le temps de la présidentielle viendra celui des législatives. Et là, il faudra imposer le débat que le président candidat a refusé d’engager. « Nous sommes la gauche des services publics, de la redistribution, de l’exemplarité. Tant qu’il y aura des inégalités, des injustices, il y aura des femmes et des hommes qui se lèveront pour les combattre. »
Il reste donc quelques heures pour aller convaincre les indécis, et ils sont encore nombreux, de voter Anne Hidalgo pour que demain, la gauche française puisse, à l’image de ce qui se passe partout en Europe, faire renaitre l’espoir et changer d’avenir.
Partager |