C’est au cœur des territoires que nous trouverons des solutions innovantes pour répondre aux attentes des Français.
Le Parti Socialiste doit être à leur écoute et sortir de ses murs.
Voilà pourquoi nous soutenons Refondations. Des camarades engagé.e.s au cœur de tous les territoires de notre pays.
Des camarades qui vous demandent, à votre tour, de sortir des sentiers battus et de choisir, enfin, un autre chemin pour la Gauche, de refaire de notre parti la force centrale, pas un supplétif.
Ce Congrès est décisif pour notre pays, parce qu’il s’inscrit dans un moment d’une profonde gravité.
Le réchauffement climatique, la guerre en Ukraine, au cœur de l’Europe, et dans bien d’autres pays, le recul des droits et la montée des totalitarismes, l’accroissement des inégalités, l’inflation galopante, l’explosion des prix, le pouvoir de vivre qui régresse comme jamais...
Face à ce constat les Français attendent une autre Gauche, une Gauche de combat, une Gauche populaire, mais jamais populiste qui dessine un chemin : une Gauche de la justice sociale et de la transition écologique, une Gauche qui affirme son attachement aux valeurs républicaines et, en particulier la laïcité, et veut les traduire dans les actes, en luttant contre toutes les discriminations. Une Gauche humaniste, qui ne cède rien à l’Extrême-droite. Une Gauche qui renforce et prolonge la construction européenne, toujours avec l’exigence de la souveraineté des peuples. Une Gauche qui ne confond pas la radicalité avec l’outrance.
Une Gauche qui est surtout ancrée dans tous les territoires de France, qui refonde notre République en défendant les services publics, pas seulement les métropoles mais aussi les villes « moyennes », la ruralité, les petites communes, les Outre-mer.
Une Gauche qui porte pour cela une relance politique déterminée de la décentralisation parce qu’elle y voit, d’abord, une réponse à la crise démocratique, à l’absentéisme, aux populismes car c’est bien au cœur des territoires que se vivent un sentiment d’appartenance, des solidarités naturelles, un destin collectif et une attente sociale partagée.
Une décentralisation qui doit être une démarche politique et doit dépasser sa dimension technique. La question n’est pas, en effet, celle de la répartition de compétences uniformes et de l’équilibre des responsabilités entre les diverses strates de collectivités, vision oh combien jacobine.
La question est de donner aux bonnes échelles territoriales les moyens réels de l’efficacité de l’action publique. Ce qui induit des responsabilités clairement établies, sans redondance. Des responsabilités complètes, intégrant toute la « chaîne » de la capacité à agir : moyens financiers, humains et juridiques.
Une décentralisation aboutie, réponse à la crise démocratique qui permettra à l’État de se concentrer sur ses fonctions régaliennes.
Notre pays n’a finalement jamais tenté une réelle décentralisation politique en France. L’élan s’est arrêté depuis l’impulsion de 1982.
Rappelons-nous les mots de François Mitterrand en 1981, alors président de la République : « La France a eu besoin d’un pouvoir fort et centralisé pour se faire. Elle a, aujourd’hui, besoin d’un pouvoir décentralisé pour ne pas se défaire ».
Qui d’autres pour porter une telle espérance que des Socialistes déterminés à agir pour l’Europe, la France !
Soutenons Refondations ! Contacts : quernez.michael@neuf.fr / sebastien.nee@tutamail.com
Article publié dans le Cap Finistère n°1415 du 16 décembre 2022
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