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mercredi 25 décembre
Et maintenant, en campagne !

C’est dans la salle François Mitterrand, à Pont-de-Buis (voir encadré), que s’est tenu le premier Conseil fédéral après le congrès de Quimper et surtout quelques jours après la désignation d’Anne Hidalgo comme candidate du Parti Socialiste à l’élection présidentielle.
ette première réunion a débuté par l’élection de Florence Crom à la présidence du Conseil
fédéral. Adhérente dans la section de Douarnenez depuis 2006, Florence Crom entra au secrétariat fédéral au congrès de Saint-Martin-des-Champs, dans l’équipe animée par Yohann Nédélec.
« Je souhaite que le
fédéral soit étroitement associé aux désignations de nos candidates et candidats aux Législatives », a-t-elle insisté avant de préciser qu’elle entendait que le conseil puisse se tenir, alternativement, dans tous les territoires du Finistère.
La réforme statutaire adoptée lors du congrès de Villeurbanne permet de fusionner en une seule instance les trois commissions de contrôle fédérales (Bureau fédéral des adhésions, Commission de contrôle des finances et Commission des conflits). Déjà évoquée au congrès de Quimper, cette proposition a été adoptée à l’unanimité.
Tout comme le vœu concernant l’autonomie financière de la Fédération. La réforme statutaire permettait également que la direction nationale s’occupe de la gestion des finances des fédérations. Cette proposition avait donné lieu à un débat lors de la préparation du congrès. Si cette possibilité peut avoir du sens pour les « petites fédérations », il était rapidement apparu qu’elle ne correspondait ni à un besoin, ni à une demande dans le Finistère. Le vœu adopté, lui aussi à l’unanimité, par le Conseil fédéral constitue une réponse claire.
Les interventions ont cependant surtout porté sur l’entrée en campagne d’Anne Hidalgo, désignée quelques jours auparavant.
« Anne Hidalgo a été désignée avec 72 % des voix au plan national et 64 % au plan départemental où le taux de participation est à peu près similaire à celui des votes pour le congrès », a annoncé le Premier secrétaire fédéral, Tristan Foveau.
« Et maintenant au travail »,
a-t-il lancé dans un contexte qui, chacun s’accorde à le reconnaître, n’est pas favorable à la Gauche. Et pourtant... l’expérience montre que les favoris du mois d’octobre ne sont presque jamais les vainqueurs du mois de mai. Les sondages annoncent des intentions de vote alors même que les candidats ne sont pas encore connus ou déclarés. Et ils ne précisent pas le nombre d’indécis. Avec des marges d’erreur de 2 à 3 %, il convient de les considérer avec beaucoup de précaution.
« Nous devons nous concentrer sur l’essentiel, c’est-à-dire le social. »
La candidate socialiste entre dans cette campagne avec plusieurs atouts. Sa détermination et son expérience. Mais aussi l’engagement des militant.es et des élu.es socialistes. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si elle s’est entourée d’une équipe composée d’élu.es locaux, principalement des maires.
Aux adhérents, maintenant de redoubler d’efforts pour une campagne qui sera vraisemblablement dure et brutale. Les sondages désinhibent ceux qui sont contre nous. Mais au moindre frémissement ils peuvent évoluer et c’est aux Socialistes de créer les conditions de ce frémissement. « Il faudra ramer, parfois à contre-courant, mais les challenges ne nous font pas peur », a résumé Tristan Foveau.
« Nous avons le temps », a rappelé Olivier Galiana. « Il ne faut donc pas se précipiter et il faut relativiser les résultats des sondages. » « D’autant », a rajouté Philippe Ris, « qu’il existe d’autres indicateurs, comme les requêtes sur Google, pour mesurer ’intérêt porté aux candidats. Or, la candidate socialiste fait jeu égal avec ses adversaires ».
« Nous devons nous concentrer sur l’essentiel c’est-à-dire le social, car c’est là que nos électeurs nous attendent », a insisté Nathalie Conan-Mathieu, tandis que Gwenegan Bui mettait en garde contre une addition de mesures catégorielles. « Les électrices et les électeurs attendent un cap et veulent connaître les nouvelles protections que nous allons construire. »
Ce premier Conseil fédéral a donné le ton du mandat qui débute : cap sur les élections présidentielle et législatives. Le prochain, au début du mois de décembre, se tiendra dans la région de Morlaix.

Hommage à Roger Mellouët

Roger Mellouët, ancien maire de Pont-de-Buis et conseiller départemental, nous a quitté en juillet 2020. Les dispositions en vigueur à cette période n’ont pas permis de lui rendre l’hommage qu’il mérite. Tristan Foveau et Nathalie Sarrabezolles ont tenu, en ouverture de ce Conseil fédéral à rappeler l’importance de Roger Mellouët pour la Fédération mais aussi pour le Conseil départemental. Dans sa commune, au Département, mais aussi au parc d’Armorique ou à Labocea, Roger a toujours défendu le service public et l’intérêt général.

Humainement, il avait l’enthousiasme communicatif et toutes celles et tous ceux qui l’ont côtoyé garde de lui le souvenir d’un homme qui savait allier compétence et jovialité




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