Le 21 mai était, pour Loïg Chesnais- Girard et les candidats de la région brestoise, une journée placée sous le signe de la jeunesse et, plus précisément, sous celui de la confiance que la liste La Bretagne avec Loïg accorde à la jeunesse bretonne.
Dans les locaux de la ligue de l’enseignement, le candidat, accompagné du Pôle jeunesse
de la liste (Olivier David, Isabelle Pellerin, Pierre Pouliquen et Gaby Cadiou) a participé à un moment d’échanges, en présentiel et en visioconférence, avec une vingtaine d’étudiants, engagés dans des associations comme la FédéB ou élus dans les instances universitaires (CNESER). Dans un second temps, les candidat.es sont allés à la rencontre des jeunes en reconversion dans un parcours d’insertion et en formation qualifiante qui participent au « Défi éloquence » organisé par le Théâtre du Grain en résidence au Maquis.
Même si le Conseil régional n’est pas responsable, les étudiants étaient unanimes pour demander une réforme de l’aide sociale étudiante. « En ne prenant en compte que les revenus des parents, une grande partie des étudiants, qui ne bénéficient pas de la solidarité familiale, se voient privés de nombreuses aides réservées aux boursiers », ont-ils rappelé. La demande du maintien des repas à un euro, même après la pandémie, est également une revendication des étudiants.
Pour des raisons financières, de nombreux jeunes n’utilisent pas suffisamment les transports en commun. L’idée d’un abonnement, illimité, permettant d’utiliser les réseaux de bus, de TER ou de bateaux pour les îles, sur le modèle des sites de musiques ou de vidéos, rencontre une véritable adhésion de la part des jeunes.
« On peut faire confiance aux élus du CRJ (Conseil Régional des Jeunes) », a rappelé Gaby Cadiou. « Sur la question des langues régionales, par exemple, ils ont effectué un travail remarquable. »
Pour Loïg Chesnais-Girard, il faut entendre cette demande d’autonomie et de co-construction de la jeunesse. « Dans notre projet, nous avons inscrit le principe du budget participatif dans les lycées. Au regard de l’échange que nous avons eu, on va peut-être envisager les budgets participatifs à l’échelle des universités et voir avec les instances universitaires comment les organiser. »
Article publié dans le Cap Finistère n°1356 du 27 mai 2021
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