Il y a encore quelques semaines, personne ne doutait de la réélection de Richard Ferrand dans la 6e circonscription du Finistère. Mais ça, c’était avant l’union de
la Gauche et des Écologistes et la candidature de Mélanie Thomin. Car maintenant, tout redevient possible !
La Gauche unie derrière Mélanie Thomin
Plus de 60 personnes, représentant toutes les forces de Gauche (Socialistes, Écologistes, Insoumis, Communistes, collectifs citoyens, personnalités engagées...) et tous les secteurs de la circonscription, de la presqu’île de Crozon au Poher, en passant par Plougastel-Daoulas ou les Monts d’Arrée, se sont retrouvées le 21 mai, à Daoulas, pour la réunion de lancement de campagne de Mélanie Thomin, qui, accompagnée de son remplaçant, Yannick Jaouen, portera les couleurs de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale pour les Législatives, les 12 et 19 juin. Enfin l’union ! ont répété les militants qui, hier encore, faisaient campagne pour leurs candidats et leurs candidates respectives à la Présidentielle.
Pourquoi cette mobilisation et cette détermination ? D’abord, parce que la candidate incarne, enfin, la possibilité de l’alternance dans cette circonscription. Enseignante, élue locale à Hanvec et dans le pays de Daoulas, Mélanie Thomin est ancrée sur son territoire. Elle connaît les enjeux de la circonscription dans laquelle elle vit, et dans laquelle elle a déjà mené des campagnes électorales, notamment pour les dernières Régionales alors qu’elle figurait sur la liste de Loïg Chesnais-Girard.
Ensuite, le vote en faveur d’Emmanuel Macron, sur cette circonscription n‘a
pas été exceptionnel. Au premier tour, le président sortant dépassait les 30 % dans toutes les circonscriptions du Finistère, sauf... dans la 8e et la 6e. En outre, de plus en plus d’élu.es considèrent qu’il est temps de tourner la page Ferrand.
Enfin, le programme de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale, est de nature à mobiliser une grande partie de l’électorat qui refuse « d’en reprendre pour cinq ans ».
Ce programme s’adresse d’abord aux ménages des classes moyennes et populaires. La question du pouvoir d’achat devient prioritaire et c’est d’ailleurs par ce sujet que Mélanie Thomin a commencé sa présentation. La candidate a d’autant insisté sur cet enjeu qu’il n’a pas été possible de l’évoquer pendant la campagne présidentielle. Le retour de l’inflation exige des mesures fortes. « Nous allons faire passer le SMIC à 1 500 euros nets, convoquer des conférences salariales, mettre en place une allocation autonomie jeunesse et bloquer les prix de produits de première nécessité », a-t-elle rappelé. Et surtout, la future majorité de Gauche va permettre aux salarié.es qui ont exercé les métiers les plus pénibles de partir à la retraite à 60 ans.
S’il y a bien une circonscription où les électeurs sont sensibles aux enjeux de santé, c’est bien la 6e du Finistère qui cumule déserts médicaux et menaces sur l’hôpital de Carhaix. Dès son entrée en campagne, Mélanie Thomin a apporté son soutien aux personnels et aux patients de l’hôpital de Carhaix.
Enfin, la reconstruction de l’école, profondément abîmée par le quinquennat de Jean-Michel Blanquer sera un des chantiers prioritaires de la prochaine législature. Enseignante en lycée et en BTS, Mélanie Thomin a vécu la dégradation des conditions de travail des enseignants et la casse du service public. « Pour autant, si je constate, tous les jours, le désarroi des élèves, je mesure aussi leur formidable énergie et leur détermination à construire un monde plus juste et plus solidaire. »

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