Cette année encore l’ensemble des ministres, dont celle en charge de l’emploi, ont souhaité une « bonne fête du travail ». Il ne peut s’agir que d’une faute de frappe ou d’une étourderie.
En effet, tout comme le 8 mars n’est pas la journée des femmes, mais la journée des Droits des femmes, le 1er mai n’est pas la Fête du travail, mais la journée internationale des droits des travailleurs.
Il y a bien eu une Fête du Travail en France mais elle fut peu célébrée : en effet, instituée par le maréchal Pétain en 1941, elle ne survécut fort heureusement pas à l’État français.
Le 1er mai n’est pas une journée chômée, octroyée aux salariés en récompense d’une année de labeur. Depuis 1889, le 1er mai est une journée internationale de revendications pour améliorer les conditions de vie de toutes celles et tous ceux qui ne disposent que de leur force de travail pour gagner leur vie.
PS29
Article publié dans le Cap Finistère n° 1392 du 6 mai 2022
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