On ne gagne pas une élection, uniquement, sur un bilan. Cependant, c’est tout de même en fonction de l’action menée par l’équipe Finistère et Solidaires, que les électrices et les électeurs pourront juger de la crédibilité du projet qui leur sera proposé.
Au cours de ce mandat, à bien des égards exceptionnel, le Conseil départemental s’est concentré un peu plus encore autour des politiques de solidarités. « Nous avons fait le choix de l’accompagnement du quotidien des familles, avec une attention toute particulière aux personnes les plus vulnérables, des enfants jusqu’aux plus âgés, dans le respect de chacun et chacune », explique la présidente sortante Nathalie Sarrabezolles. « Ce sont les valeurs d’égalité et de cohésion sociale qui ont guidé notre action, tant en termes de solidarité humaine que de solidarité territoriale. » C’est évidemment lors du premier confinement que ces valeurs de solidarité ont pris tout leur sens avec le maintien du service public et un effort financier conséquent pour répondre à l’urgence sociale. « Ce sont les valeurs d’égalité et de cohésion sociale qui ont guidé notre
action, tant en termes de solidarité humaine que de solidarité territoriale », précise Marc Labbey, chef de file des candidat.es Finistère et Solidaires.
Participation, innovation et évaluation ont été les maîtres-mots de la majorité départementale durant ce mandat.
Le mandat a été rythmé par une série de rencontres organisées avec les forces vives du Finistère. À cet égard, on peut citer « À l’asso », en juillet 2017 à Quimper, dédié au monde associatif, le temps fort des solidarités à Brest pour que les acteurs qui interviennent dans le domaine social puissent expliquer leurs attentes vis-à-vis du Conseil départemental ou les Assises de l’alimentation.
« Un mandat placé sous les signes de l’innovation, de l’évaluation et de la participation. »
Le Département du Finistère est, dans bien des domaines, l’un de ceux qui innove le plus en matière sociale. L’opération « Petits pas grands pas », par exemple, vise à accompagner les futurs et les jeunes parents de manière à prévenir les erreurs éducatives. Il s’agit d’une sorte « d’école des parents ». Dans son projet national, le Parti Socialiste propose de développer et de généraliser ce type de dispositif.
Tous les schémas départementaux font l’objet d’une évaluation réalisée par les associations concernées et par les Finistériennes et les Finistériens qui souhaitent apporter leur contribution. Actuellement, le 4e schéma gérontologique est en cours d’évaluation. « Nous voulons
recueillir tous les avis, des professionnels mais aussi des familles et des personnes âgées », insiste Solange Creignou. « Pour ce faire, nous avons créé une adresse mail pour recevoir les contributions (bienveillir@finistere.fr) mais, puisque toutes les personnes âgées ne sont pas à l’aise avec internet, nous avons adressé des questionnaires papier aux allocataires de l’APA (Aide Personnalisée à l’Autonomie). »
Des experts, locaux et nationaux, sont aussi sollicités. « Plus d’une vingtaine d’entretiens ont été programmés entre janvier et mars », précise Solange Creignou.
Dans un souci de transparence, un comité d’évaluation a été mis en place. Il est composé d’une trentaine de personnes représentants les élu.es, les services du Conseil départemental, de l’État, des associations de retraités et de personnes âgées ou des établissements.
La crédibilité de la majorité sortante repose sur le respect des engagements pris en 2015. Le projet qui sera proposé aux Finistériennes et aux Finistériens s’inscrira dans le prolongement de cette démarche : participation, innovation et évaluation.
Un budget maîtrisé
« Y a qu’à et faut qu’on ». Voilà le discours tenu par la Droite finistérienne tout au long de ce mandat. « Il n’y a qu’à construire des routes, augmenter toutes les subventions et, dans le même temps, il faut réduire le nombre des agents, sans jamais préciser dans quel domaine et baisser les impôts, alors même que la marge de manœuvre du
Département dans ce domaine et extrêmement réduite. »
Malgré un contexte financier assez défavorable pour les collectivités locales, le budget du Département du Finistère reste maîtrisé. En effet, depuis 2015, les dotations de l’État sont passées de 224 à 189 millions d’euros. Chaque année, le Département doit
financer, à la place de l’État, 143 millions d’euros pour financer les allocations individuelles de solidarités. Et pourtant... le Finistère est l’un des départements le moins endetté de France avec une capacité de désendettement de trois ans. Alors que les départements de la même strate affichent une dette de 455 euros par an et par habitant, la sienne n’est que de 349 euros. Les dépenses internes sont maîtrisées puisque les dépenses en ressources humaines ne sont que de 176 euros par an et par habitant, alors que la moyenne nationale se situe à 186 euros.
Cette saine gestion permet chaque année au Département d’investir environ 110 millions d’euros dans des projets d’intérêt départementaux, comme par exemple, le futur collège de Landerneau ou Le Signal, Centre d’interprétation sur la sécurité maritime.
Article publié dans le Cap Finistère n°1356 du 27 mai 2021
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