Collectivité des solidarités, le Conseil départemental s’est organisé pour garantir la continuité du service public pour le maintien des dispositifs d’aides et de soutien aux plus fragiles. Car ce sont bien les plus démunis qui souffrent le plus du confinement.
Dans les trois territoires d’action sociale, « 120 agents assurent un lien téléphonique avec les personnes suivies, personnes âgées dépendantes, personnes isolées, publics en grande précarité. Avant le confinement, nous avions développé le télétravail. Les habitudes avaient déjà été prises », se félicite Marie Gueye. Pour la vice-présidente en charge de la Jeunesse et déléguée à l’Insertion, « la simplification des formalités pour l’accès aux aides, lancée en décembre dernier, a également permis de faciliter le travail des agents en période de confinement ».
Le versement des allocations individuelles de solidarité (revenu de solidarité active, allocation handicap ou pour les personnes âgées…) est ainsi assuré, tout comme celle des fonds d’urgence ou encore les aides alimentaires « grâce à la mobilisation des agents des directions ressources (informatique, moyens généraux, courrier…) ». Nous avons distribué des cartes pré-payées de manière à ne pas être pénalisés par les interruptions dans la distribution du courrier.
Le Département reste vigilant et se prépare à répondre à toute éventualité. Dans le domaine de l’éducation, 14 collèges accueillent les enfants des personnels soignants. Les personnels du service de restauration sont donc mobilisés. La continuité pédagogique est de la responsabilité des chefs d’établissements et de l’Éducation nationale. « Mais », précise, Marc Labbey, vice-président du Conseil départemental, président de la Commission Solidarités, Enfance, Famille, « nous avons fourni 110 tablettes ou ordinateurs aux collégiens qui n’en possédaient pas afin qu’ils puissent suivre les cours à distance ».
Pendant le confinement, la protection de l’enfance reste une préoccupation du Conseil départemental. On peut même craindre que le confinement aggrave certaines situations difficiles. « C’est la raison pour laquelle nous rappelons régulièrement sur notre site internet et sur les réseaux sociaux l’existence du 119, numéro d’urgence pour l’enfance en danger », insiste Marc Labbey. « En outre, les services prévoient des solutions d’accueil d’urgence s’il fallait mettre des enfants ou des familles à l’abri ».
« En cette période particulièrement difficile, la protection des enfants et des personnes vulnérables est l’affaire de toutes et tous », a insisté la présidente du Conseil départemental dans un message vidéo.
En quelques mots, elle a résumé les consignes que chacun doit respecter : « Soyez prudents, assurez-vous de la fiabilité de vos informations, respectez les consignes de sécurité qui permettent de vous protéger mais aussi et surtout de protéger les autres.
C’est bien la solidarité, le respect, l’attention aux autres et la bienveillance qui doivent nous guider et qui nous permettrons de passer et de traverser cette crise ».
Article publié dans le Cap Finistère n°1306 du 3 avril 2020
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