L’édition 2017 de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes intervient à un moment où, après l’affaire Weinstein, la parole des femmes victimes de harcèlement commence à se libérer. Pour les socialistes du Finistère, cette prise de conscience est salutaire. Mais il ne faut pas en rester là. Une fois retombée la pression médiatique, il est essentiel de maintenir l’effort financier pour soutenir les structures qui accompagnent les victimes de violence. Il est tout aussi indispensable de mobiliser la société toute entière et d’oser affronter des questions trop souvent évitées. 

Pourquoi en 2017, les femmes ne peuvent plus sortir dans
la rue sans craintes ?

Pourquoi en 2017 les jeunes filles dans nos collèges, nos
lycées, nos facultés sont elles aussi maltraitées, harcelées ?

Pourquoi en 2017 une société peut proposer à des filles
d’avoir recours à des" Sugardady" ?

Pourquoi en 2017 y a-t-il encore 17 % d’écart de salaires
entre les femmes et les hommes ?

L’élimination de ces violences passera par un effort pédagogique, dès le plus jeune âge, vis-à-vis des hommes, qui doivent comprendre que la virilité n’est pas synonyme de violence, et vis à vis des femmes qui doivent apprendre à refuser les dominations masculines.

C’est par la discussion autour de la notion de respect qu’il sera possible de faire reculer les violences contre les femmes.

La fédération du Finistère du Parti Socialiste appelle ses adhérent.es et sympathisant.es à participer aux manifestations organisées dans le cadre de la journée du 25 novembre.

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