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mercredi 25 décembre
Hâte d’entrer en campagne !

« J’ai hâte d’entrer en campagne. Hâte de rendre les coups. Hâte de démonter avec vous tous les discours déclinistes, défaitistes, fatalistes.
Hâte de combattre les discours populistes, complotistes, nationalistes. Hâte de faire face aux néolibéraux qui refusent le partage équitable de la valeur ajoutée et ne respectent ni les hommes, ni la nature. »
En clôture du Conseil national du 8 octobre, Olivier Faure a tenu un discours particulièrement offensif, alors que les socialistes s’apprêtent enfin à entrer en campagne pour la Présidentielle et les Législatives, après la désignation de celui ou celle qui portera leurs couleurs en 2022.
Il s’agissait en effet du dernier acte du 79e congrès : celui qui déterminait la composition de l’équipe nationale qui, autour du Premier secrétaire national, accompagnera notre candidat ou notre candidate à la Présidentielle.
À ce titre, la Fédération du Finistère sera bien représentée par Nathalie Sarrabezolles, en charge de la lutte contre la pauvreté, et Tristan Foveau, en charge de la transition écologique. C’est la première fois que deux Finistériens intègrent le secrétariat national.
Les socialistes ont hâte d’entrer en campagne pour qu’enfin, les vraies préoccupations des Françaises et des Français soient prises en compte. En 2022, on ne peut pas laisser le débat présidentiel porter sur le choix des prénoms des enfants ou sur une tentative de réhabilitation du régime de Vichy.

La société française aspire à la justice

« La société française aspire à la justice. Elle réclame l’égalité, à commencer par l’égalité entre les femmes et les hommes », a martelé Olivier Faure.
« Nous voulons augmenter le pouvoir d’achat des Français, parce qu’il est temps de leur rendre la part qui leur revient.
Nous voulons la transition écologique. Cette transition n’est plus seulement un objectif, elle est devenue un impératif. Elle va supposer de changer nos façons de consommer, de nous déplacer, de nous loger.
Mais la transition écologique suppose aussi la justice sociale ! Sans la justice sociale, la transition n’aura pas lieu. Elle sera contestée sur les ronds-points et dans les rues.
Les plus précaires, dont le gouvernement se soucie si peu, ce sont encore ceux qui vont payer sa réforme de l’assurance chômage.
Ce débat sur l’assurance chômage n’est que la préfiguration d’un autre : qui va payer la facture du “quoi qu’il en coûte ” ? Aujourd’hui, ce sont les chômeurs qui paient l’acompte. Demain, les retraités. Et ensuite tous les autres, les classes moyennes, les classes populaires qui règlent pour tous ceux que le gouvernement épargne. »

Article publié dans le Cap Finistère n°1370 du 15 octobre 2021




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