Chère camarade, cher camarade,

À huit jours du premier tour de l’élection présidentielle, je tenais à m’adresser à toi.

Dans cette dernière ligne droite, nous devons jeter toutes nos forces dans la bataille aux côtés d’Anne Hidalgo. Rien n’est jamais totalement figé, ni écrit d’avance.

30 % des sondés ont changé d’avis au moins une fois depuis le début de cette campagne présidentielle ;

47 % des électeurs ne savent pas pour qui ils voteront le 10 avril ;

10 % des électeurs se décident dans l’isoloir.

La désespérance que peuvent susciter les enquêtes d’opinion, la démobilisation que cela entraîne, la résignation, les prises de distance, voire les soutiens au président candidat de certains, qui doivent toute leur vie élective au Parti socialiste et à ses militants, peuvent légitimement écœurer. Les appels au vote utile de Jean-Luc Mélenchon, qui n’osait même plus se réclamer de la gauche et qui a passé cinq années à nous considérer comme des adversaires de classe, ont de quoi lasser. Mais c’est pour ces mêmes raisons que je tappelle à la mobilisation.

Je t’invite donc à :

Profiter de ces derniers jours de campagne pour distribuer dans les rues, sur les marchés, devant les gares ou simplement autour de chez toi, les tracts qui sont disponibles dans toutes nos fédérations. S’il n’en reste plus, tu peux en imprimer chez toi grâce au document que tu trouveras en cliquant ici.

Appeler, envoyer des SMS à tes proches et tes amis pour les convaincre et les inciter à faire de même.

Récupérer une procuration si tu n’en as pas.

Chère camarade, cher camarade, soyons fiers d’être socialistes ! La République laïque, c’est nous ! Les grandes réponses sociales, c’est nous ! Les grandes réformes sociétales, c’est nous ! La prise de conscience écologique avec la COP21, c’est nous ! Les avancées pour les droits humains, c’est nous ! Sans le Parti socialiste, la France ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.

C’est Anne Hidalgo qui a, la première, lancé la campagne sur la revalorisation des salaires, la baisse de la TVA sur l’énergie. C’est elle qui porte des solutions audacieuses qui mêlent social et écologie en permettant, par exemple, la rénovation thermique des bâtiments sans que les Français modestes doivent en supporter le coût. C’est elle qui défend l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. C’est elle qui se bat pour nos retraites. C’est elle qui refuse d’abandonner les Ukrainiens face à l’invasion russe.

Je ne vais pas récapituler tout le projet auquel vous avez largement contribué lors de notre congrès. Tout cela, vous le savez. Mais combien de vos proches le savent-ils ? C’est l’enjeu de ces derniers jours.

D’autres enjeux viendront ensuite. Nous en reparlerons. Pour l’heure, je compte sur chacune et chacun d’entre vous pour mener la bataille.

Amitiés socialistes,

Olivier Faure

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