Chèr.es camarades, 

Il y a quelques jours, la stratégie de Renaissance de notre parti franchissait une nouvelle étape avec le retour du PS à La Rochelle. Notre Fédération fera également bientôt sa rentrée avec la tenue de la deuxième édition de la Fête de la Gauche à Quimperlé, le 14 septembre, consacrée à la préparation des prochaines Municipales. Les combats que nous allons toutes et tous mener pour conserver les mairies de gauche et en conquérir de nouvelles seront intenses et nécessiteront l’engagement plein et entier de chacune et de chacun d’entre vous. 

Les derniers mois écoulés ont démontré, s’il le fallait, que notre pays a dramatiquement besoin de toujours plus de transparence et de respiration démocratique. En ce sens, les projets municipaux qui seront élaborés d’ici à mars prochain par les camarades socialistes, le seront nécessairement avec les habitantes et les habitants des communes où ils seront portés. 

Pendant mes douze années de mandat de maire, j’ai pu apprécier la relation singulière qui lie les habitantes et les habitants d’une ville et leur maire : il ou elle est la personnalité publique la plus proche des citoyens au quotidien. Cette relation honore, évidemment ; elle engage également. Je souhaite qu’elle ne se détériore pas sous l’effet de l’érosion démocratique ou de drames tels que celui vécu par Jean-Mathieu Michel le 5 août dernier : elle est le poumon de la démocratie dans nos territoires. La confiance toujours renouvelée des Françaises et des Français dans leurs maires en est la démonstration claire.

À rebours de cette tendance sociétale de fond, le parti présidentiel - c’est là son ADN constitutive et sa matrice politique - se coupe du pays, ignorant les retours du terrain et se recroquevillant sur des stratégies parisiennes. La procédure de désignation des têtes de listes En Marche, par une commission nationale fantoche, en est le parfait exemple.

Quant à nous, forts de nombreux militants présents dans l’ensemble du Finistère, je sais que nous construirons des projets municipaux résolument de gauche, à l’écoute des besoins et des attentes des Finistérien.ne.s et tourné.e.s vers un avenir plus social et plus écologique.

Les besoins de démocratie, de transversalité et de collégialité sont aussi prégnants dans la société qu’au sein même de notre formation politique. Le PS s’est construit sur son maillage territorial et son attachement à la liberté de choix de ses militant.es. Nous ne saurions laisser se faner ce long héritage de démocratie partisane ; il faut, au contraire, le cultiver.

Désignés par des processus démocratiques transparents et respectueux de la fidélité placée en eux par l’ensemble des camarades, les socialistes finistériens seront forts de collectifs soudés qui, assurément, nous mèneront vers de nombreuses victoires. En tant que Premier secrétaire fédéral, j’en suis le premier convaincu ! 

Belle rentrée à toutes et à tous,

Yohann Nédélec.

 

Article publié dans le Cap Finistère n°1278 du 30 aout 2019