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mercredi 16 octobre
L’AdCF pour une clarification des compétences

Sébastien Miossec, président de Quimperlé Communauté, a été élu, le 5 novembre, président délégué de l’Association des communautés de communes de France. Il poursuit ainsi une tradition qui veut qu’une ou un élu.e breton.ne appartienne à l’exécutif de cette association, en succédant à Loïc Cauret des Côtes- d’Armor ou, avant lui, à Daniel Delaveau, président de Rennes District puis de Rennes métropole. 

L’Assemblée des Communautés de France (AdCF) est la fédération nationale des élus des l’intercommunalités. Créée en 1989, elle promeut la coopération intercommunale et le dialogue territorial. 

L’AdCF assure plusieurs missions fixées dans ses statuts : la représentation des intercommunalités auprès des pouvoirs publics nationaux (gouvernement, Parlement, agences nationales...), la participation aux débats sur les évolutions de l’organisation territoriale et des politiques publiques décentralisées, et le développement d’une expertise spécifique au service de ses adhérents. 

Le conseil d’administration de l’AdCF est élu tous les trois ans, lors d’une Assemblée générale extraordinaire. Il est composé de 50 membres titulaires d’un mandat intercommunal dont 14 constituent le bureau exécutif. Le conseil d’administration associe également à ses travaux 8 parlementaires associés. Il se réunit six à huit fois par an. 

Fédérant près de 1 000 intercommunalités, le réseau de l’AdCF rassemble au total plus de 80% de la population française, regroupée en intercommunalités, l’AdCF est leur porte-parole auprès des pouvoirs publics. 

Après un mandat riche en changements, comme des transferts de compétences ou une refonte de la carte intercommunale, même si le Finistère a été peu touché, les présidents d’intercommunalités demandent avant tout de la stabilité pour pouvoir mener à bien leurs missions. 

Si des réformes doivent intervenir, elles doivent se limiter à la marge. « Mais chaque territoire a ses spécificités et il faut que les intercommunalités puissent disposer de marges de manœuvre », insiste le président délégué. 

Ce qui renvoie inévitablement à la question des moyens financiers pour participer au plan de relance ou pour engager la transition écologique. « Or, nous avons fait part de notre réelle inquiétude concernant les baisses de recettes que nous enregistrons avec la crise. » 

À l’occasion de ce congrès, les présidents de communautés de communes ont fait part de leurs attentes. D’abord, clarifier les compétences entre les différents niveaux de collectivité. Ensuite, accroître les moyens des collectivités dans leurs champs de compétences actuels et enfin mieux répartir les rôles entre ces mêmes collectivités et les services déconcentrés de l’État. 

Article publié dans le Cap Finistère n°1332 du 20 novembre 2020

 



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