Depuis Jaurès, le PS est le parti de l’école. C’est dans les écoles, les collèges, les lycées ou les universités que se joue l’avenir de
notre pays, que la promesse républicaine d’égalité doit être tenue. Or, aujourd’hui, notre école ne peut plus tenir cette promesse. Comment pourrait-il en aller autrement quand le ministre de l’Éducation nationale
préfère alimenter des polémiques sur l’écriture inclusive, plutôt que s’attaquer aux vrais problèmes ?
Anne Hidalgo a placé l’éducation en tête de ses priorités. C’est pour cette raison que sa campagne débute par une séquence interactive destinée à présenter ses propositions pour l’école mais aussi et surtout à donner la parole aux Françaises et aux Français sur cet enjeu qui les concerne toutes et tous.
Dans le Finistère, un forum se tiendra le samedi 4 décembre, dans la région brestoise. Élu.e.s, syndicalistes et acteurs de l’éducation populaire échangeront sur les mesures à prendre pour que chaque élève puisse se former et s’épanouir.
Alors que Jean-Michel Blanquer tente de détourner l’attention vers des sujets anecdotiques (voir Édito), Anne Hidalgo veut ramener au premier plan les vrais enjeux éducatifs. À commencer par la suppression de tous les ghettos scolaires, afin de rétablir la promesse de la République et permettre la réussite de tous les élèves.
La question de l’attractivité du métier d’enseignant se pose et se posera avec de plus en plus d’acuité. Les candidat.e.s à la Présidentielle devront donc s’engager à répondre aux questions
Construire l’école pour tous
de rémunération et de formation de l’ensemble des professionnels qui concourent à l’éducation de nos enfants.
Alors que nous apprenons que de plus en plus d’étudiants, recalés de Parcoursup, vont suivre leurs études à l’étranger, et notamment en Belgique, il devient urgent de réformer Parcoursup et de sortir de la logique actuelle qui donne à un algorithme le pouvoir de décider de l’orientation des jeunes.
Anne Hidalgo veut construire l’école pour toutes et pour tous. Cela suppose de renforcer les moyens de lutte contre le harcèlement scolaire, de développer des programmes d’actions pour l’égalité entre les filles et les garçons, la lutte contre les discriminations, la laïcité et l’ensemble des valeurs de la République et de donner à l’école les moyens d’accueillir, enfin, tous les enfants porteurs de handicaps en reconnaissant la place des professionnels à leurs côtés.
L’école pour tous passe aussi par l’accompagnement individualisé des 100 000 jeunes qui décrochent chaque année du système scolaire jusqu’à ce qu’ils trouvent leur voie. Et notamment grâce à l’apprentissage et l’alternance dans tous les domaines.
Les Françaises et les Français attendent des propositions pour répondre ces défis.
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