Si on avait voulu embrouiller les électeurs, on ne s’y serait pas pris autrement. Les candidates et candidats aux Départementales doivent, souvent avant de présenter leurs propositions, faire preuve de pédagogie et sans cesse rappeler les compétences du Département, collectivité des solidarités. 

« EntrelesRégionales où on vote pour une liste, à la proportionnelle, et les Départementales où on vote pour des binômes, au scrutin uninominal, les gens sont un peu perdus », constate Alain Le Quellec, sur les marchés du canton de Crozon Châteaulin. 

« On sent tout de même, chez de nombreux électrices et électeurs que nous rencontrons sur les marchés, une envie de discuter et de comprendre les enjeux de ce scrutin », précise Frédérique Bonnard Le Floc’h, candidate dans le canton de Brest St-Marc/Kérichen. 

« Mais il faut cependant très souvent rappeler les compétences de chaque collectivité », confirme Anne Maréchal, candidate dans le canton de Quimperlé. 

« On rencontre tout de même des personnes qui connaissent les compétences du Conseil départemental et, ici, les principales préoccupations concernent l’accompagnement des personnes âgées », explique Florence Crom, candidate à Douarnenez et dans le Cap Sizun. 

« Le thème principal de cette campagne, ce sont les solidarités, envers les personnes et envers les territoires », rappelle Marc Labbey, chef de file des candidates et candidats Finistère et solidaires. « L’action sociale représente 75% de notre budget qui avoisine le milliard d’euros. C’est donc autour des enjeux de solidarités, à tous les âges de la vie que doit s’organiser le débat. Ce sont des questions complexes qui n’appellent pas des réponses binaires à l’emporte-pièce. Concernant la protection de l’enfance, nous devons en permanence nous demander si nous prenons les bonnes décisions », insiste le vice-président chargé de l’Enfance et de la Famille. 

« Nous devons relever le défi du vieillissement. Nous savons que la part des personnes de plus de 80 ans va progresser dans les années à venir. Et nous devons anticiper cette évolution. Les Départements ne peuvent pas tout faire et une partie de la solution est entre les mains du gouvernement pour le financement de la dépendance. Cependant, nous avons un rôle important à jouer en termes de prévention de la dépendance ou d’adaptation des logements pour permettre un maintien à domicile des personnes âgées. » 

La Gauche au Département a rompu avec les pratiques qui avaient cours avant 1998 et a réussi à faire apparaître un intérêt général finistérien. La majorité départementale est une équipe soudée et renouvelée, qui défend une orientation au service de toutes les Finistériennes et de tous les Finistériens. Ce n’est plus un guichet où chacun vient se servir. 

Partager