Si le Conseil National (CN) de synthèse n’a pas permis de mettre d’accord l’ensemble des contributions générales, il est tout de même parvenu à rassembler un bon nombre d’entre elles puisque nous sommes passés de sept contributions générales à trois textes d’orientation.
« Notre plan, c’est de faire du Parti Socialiste, le premier, le seul partii des femmes de France, le parti de toutes les féministes », ont expliqué Fatima Yadani et Marie Le Vern, au nom de la contribution « Pour Christine ». Ce parti ce sera celui conduit par Olivier Faure sur la ligne du texte d’orientation « Gagner ! » que rejoignent, aujourd’hui, toutes les marraines et contributrices du texte féministe.
Après avoir rappelé les grandes orientations de « Osons », Johanna Rolland a indiqué que les signataires de cette contribution rejoignaient le texte d’orientation proposé par Olivier Faure, « parce que, l’intégralité de nos propositions y sont reprises. Nous avions une question déterminante : l’Europe. Dans le texte que nous rejoignons nous dirons que notre engagement européen est total, nous dirons que l’Europe est une part de notre avenir et que nous sommes fiers que son drapeau flotte aux côtés du drapeau français. Nous dirons que nous aborderons les élections européennes dans la clarté fidèle à nos convictions sans rien céder de ce qui fait notre identité ».
« Avec “ Le sens du combat ” une nouvelle génération s’est faite entendre », s’est félicité Emma Rafowicz. « Dans tous les débats, nous avons été présents pour porter nos combats pour un universalisme fort qui ose la lutte acharnée contre les discriminations, pour une école émancipatrice, pour un contrat social écologique et populaire qui répond aux appels que nous fait la jeunesse dans les marches pour le climat, depuis des années, pour un travail digne pour toutes et tous, pour une Europe et une démocratie réenchantées ». Pour Emma Rafowicz, le texte porté par Olivier Faure correspond le mieux aux aspirations de cette jeunesse.
« Dans ce 80e congrès, ce qui se joue c’est l’avenir non seulement du Parti Socialiste mais l’avenir de toute la Gauche et de l’écologie », a insisté Corine Narassiguin, porte-parole de la contribution « Gagner ! ». « Nous sommes à un moment où ce qui est présenté aux Français c’est continuer avec
a Droite, avec le libéralisme ou sombrer avec l’Extrême-droite qui est au bord du pouvoir, parce que tant que la Gauche ne sera pas rassemblée il n’y aura pas d’autres alternatives. Rassembler la Gauche ça veut dire commencer par rassembler notre famille socialiste et dans ce Conseil National de synthèse quatre contributions ont rejoint celle que porte Olivier Faure. »
« Je pense que le Congrès de Marseille est un congrès déterminant pour l’avenir de notre famille politique parce que, pour la première fois peut-être depuis les années 70, la controverse stratégique et de nouveau au cœur de nos discussions », a poursuivi Laurent Baumel, au nom de « Ancrés à Gauche ».
« Il y a deux lignes seulement dans ce congrès. Une première qui cultive la nostalgie de l’hégémonie perdu du PS qui réactive à sa manière la thèse des deux Gauches irréconciliables. Et puis il y a une deuxième ligne qui est l’expression d’un sursaut rationnel qui est incarné par Olivier Faure, son Premier secrétaire qui n’abandonne pas l’idée que le Parti Socialiste doit jouer un rôle pivot dans le retour d’une Gauche au pouvoir. »
Ce n’est pas le choix de la contribution « Refondations » qui a décidé de présenter un texte d’orientation. « La question qui nous est posée dans ce congrès est : comment être socialiste au XXIe siècle ? Ce qui est en jeu c’est l’utilité même de notre famille politique, c’est l’utilité même de l’existence d’un courant de pensée qui est celui du socialisme », a résumé Lamia El Aaraje.
« Tous nos militants, sans exception, veulent pouvoir se dire à nouveau que l’espoir vient de la Gauche, mais pas n’importe quelle Gauche. La Gauche républicaine, la Gauche sociale, la Gauche écologiste, la Gauche européenne, la Gauche féministe. Nous souhaitons incarner une voie centrale pour prétendre incarner le Parti Socialiste. »
Angèle Louviers, au nom de la contribution « Pour Refonder - Rassembler - Gouverner » a, quant à elle, insisté sur la dimension féministe du Parti Socialiste. « Nous avons été très sensibles a la contribution générale sur le féminisme et nous pensons qu’il faut pouvoir l’accompagner. Nous pensons que nous devons faire un féminisme du réel qui transforme la vie quotidienne. Nous proposons d’ailleurs de faire de l’égalité femme/homme une grande cause nationale. »
Article publié dans le Cap Finistère n°1414 du 9 décembre 2022
Partager |