Communiqué de la présidence
du conseil départemental du Finistère
Le comité d’orientation des infrastructures, présidé par Philippe Duron, vient de rendre ses conclusions au Gouvernement, reléguant le projet Liaison Nouvelle Ouest Bretagne Pays de la Loire, et donc l’accessibilité de la pointe bretonne, au-delà de 2038. Ce choix de fermer la porte aux Bretonnes et aux Bretons, Finistériennes et aux Finistériens, ne reconnaît pas le travail effectué depuis de nombreuses années pour proposer une réponse pertinente aux enjeux vitaux d’accessibilité et de développement équilibrés du grand ouest. Un débat public, conduit de septembre 2014 à janvier 2015, avait permis de confirmer le bien-fondé et la nécessité de ce projet, qui permet d’améliorer tout autant les transports du quotidien entre Brest/Quimper -Rennes que la desserte ferroviaire entre Rennes, Nantes et la pointe bretonne.
Le Conseil départemental du Finistère se fait le porte-parole des 905 000 Finistériennes et Finistériens, des élu.e.s, chef.fe.s d’entreprise, étudiant.e.s ou responsables associatif.ve.s, et en appelle à la responsabilité du Gouvernement sur l’accessibilité du Finistère. L’ensemble des élu.e.s départementaux, réunis ce jour en assemblée plénière à Quimper, font part de leur détermination à voir inscrites dans la loi d’orientation sur les mobilités, débattue au cours du 1er trimestre, les suites de Bretagne à Grande Vitesse (Rennes-Paris) qui permettront de réduire le temps d’accès à l’extrême pointe bretonne. Les élu.e.s souhaitent également une reprise rapide des échanges dans le cadre du comité de pilotage LNOPBL et sa confirmation dans le futur contrat de plan Etat-Région. Nathalie Sarrabezolles, Présidente du Conseil départemental du Finistère, s’est engagée lors de la séance à prendre des initiatives fortes pour mobiliser les habitants autour de cet enjeu, et faire entendre la voix du Finistère à Paris. L’objectif prioritaire du territoire finistérien demeure plus que jamais un temps de parcours de 1h30 pour rejoindre Brest ou Quimper, mettant ainsi Paris à 3H, et à renforcer la qualité des liaisons et des fréquences ferroviaires entre les villes de l’ouest breton.
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