Si le siège du Conseil régional est à Rennes, les élu.e.s sont bien présents sur les territoires bretons. C’est ce que les conseillers de la majorité régionale ont voulu rappeler à l’occasion du premier anniversaire des élections régionales, dans les 21 pays de la Région et quelques jours avant la dernière session de l’année scolaire.
A Brest, ce sont Émilie Kuchel, Gladys Grelaud et Régine Roué, représentant respectivement
le Groupe social-démocrate de Bretagne, le Groupe communistes et progressistes et le Groupe Bretagne ma vie, qui ont animé une conférence de presse pour expliquer en quoi les décisions de la Région peuvent avoir des impacts sur la vie quotidienne.
En charge des lycées et de l’éducation professionnelle, la Région joue un rôle important pour financer les formations qui permettent de s’insérer rapidement sur le marché du travail. Ainsi, pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre dans
le secteur des transports, elle propose des parcours qualifiants afin d’aider les entreprises de transports de voyageurs à recruter.
Il en va de même dans le secteur du médico-social puisque la Région a créée 846 places en formations sanitaires et sociales.
Mais, en tant que gestionnaire des lycées, la Région peut aussi intervenir pour mettre à la disposition des saisonniers les internats fermés l’été.
Cette mesure avait été proposée à l’occasion de la dernière campagne électorale. « Elle sera expérimentée cette année dans la région de Dinard avant d’être étendue par la suite », a annoncé Émilie Kuchel.
La Région améliore la vie des Bretonnes et des Bretons en intervenant directement sur le pouvoir d’achat, a insisté Gladys Grelaud. Et ce, de plusieurs manières. « D’abord, nous renouvelons l’opération gratuité dans les transports pour les moins de 26 ans. Cela signifie
qu’ils et elles peuvent prendre les cars, les TER et les bateaux pour se rendre où ils veulent en Bretagne. Partir de Rennes pour se rendre à Ouessant, sans rien dépenser, est aujourd’hui possible », illustre l’élue de Landerneau.
Toujours dans les lycées, une tarification sociale a été mise en place dans les cantines. Le coût réel d’un repas s’élève à 8 euros mais les familles ne payent qu’entre 2,70 et 5 euros de manière à alléger la facture des ménages les plus modestes.
Article publié dans le Cap Finistère n°1401 du 8 juillet 2022
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