La collectivité des solidarités
Évaluer pour évoluer. Voilà comment on peut résumer l’état d’esprit des conseillers départementaux du groupe majoritaire, qui se sont retrouvés en séminaire, les 31 mai et 1er juin, au Conquet.
Le Conseil départemental, collectivité des solidarités, met en oeuvre le projet défendu par les candidats qui se sont présentés sous la bannière Finistère et solidaires et qui ont reçu la confiance des électeurs.
Certains ne veulent voir dans le Département qu’un guichet destiné à payer les constructions de routes ou à distribuer.
Mais, avec le versement d’allocations, le Département déploie toute une série de politiques d’accompagnement des personnes et des territoires. Car tout est toujours lié. Certains allocataires ont besoin d’être soutenus pour passer leur permis de conduire ou acheter un véhicule. Pour d’autres, il faudra apporter une aide à la formation. Tout l’enjeu, pour les élus, consiste à poursuivre, avec des moyens limités, la même ambition de bâtir un Finistère solidaire. C’était l’objet des ateliers de travail qui avaient pour thèmes : Les compétences et l’influence du Conseil départemental aujourd’hui et demain, Le Conseil départemental face à l’augmentation des dépenses sociales et à la limitation des ressources, Innover en matière de solidarités territoriales et Quel avenir pour les solidarités sociales ?
Cette évaluation se fait aussi avec les usagers. « Nous faisons toujours avec les autres, car nous sommes persuadés que le collectif est la seule manière de venir à bout des maux qui sapent notre société », a répété Armelle Huruguen, présidente du groupe Finistère et solidaires.
Invité à l’issue des travaux de ce séminaire, le Premier secrétaire fédéral, Yohann Nédélec, a annoncé, en compagnie d’Armelle Huruguen, présidente du groupe Finistère et solidaires, que la journée de rentrée de la Fédération, du 8 septembre prochain, sera l’occasion de célébrer le 20e anniversaire de la victoire de la gauche au Conseil général en 1998. « Il ne s’agira pas seulement de célébrer cet événement mais de montrer comment la gauche, avec Pierre Maille et maintenant avec Nathalie Sarrabezolles, a réorienté les actions du Conseil général pour changer concrètement la vie des Finistériennes et des Finistériens sur des sujets comme l’éducation, les transports, l’action sociale, la culture, le sport, le logement… », a insisté le Premier secrétaire fédéral.
La rentrée sera aussi l’occasion pour les élus départementaux de faire un point d’étape, à mi-mandat, et déjà, de préparer l’avenir. Ils le feront en allant à la rencontre des Finistériennes et des Finistériens avec, comme toujours, la volonté de faire partager leur ambition avec l’ensemble des citoyens et des forces vives du Département.
Cap Finistère n°1230 du 8 juin 2018