La nouvelle donne post Brexit
La session du Conseil régional qui s’est tenue les 13 et 14 février était la première après le Brexit. L oïg Chesnais-Girard a bien sûr évoqué cet événement qui concerne notre région au premier chef. « Le Brexit est le fait nouveau de ces dernières semaines. C’est bien entendu une priorité de porter les intérêts de la Bretagne et, en particulier, de nos marins pêcheurs, dans cette période. À défaut de ne plus être dans l’Union européenne, nous pouvons inventer de nouvelles relations ensemble, bénéfiques à notre culture commune, à notre économie », a annoncé le président du Conseil régional. Pour l’instant, le Brexit n’a pas de répercussions sur l’économie bretonne.« C’est le résultat de l’action que nous menons au quotidien pour accompagner les entreprises pour faire émerger de nouvelles filières. Cependant, le Brexit ouvre des perspectives nouvelles pour notre Région, comme l’a souligné Forough Salami-Dadkhah : « Tour à tour, les Parlements nord-irlandais, écossais et gallois se sont prononcés contre l’accord de sortie ratifié par la Reine, le 23 janvier. Les élections générales du 12 décembre ont posé le cadre de cette montée des tensions, en envoyant à Westminster 48 députés du Scottish National Party en Écosse, sur 59 sièges et pour la première fois en Ulster, une majorité de représentants nationalistes : neuf, contre huit unionistes. La volonté anglaise de cimenter l’unité britannique sur le dos de l’Union européenne pourrait bien aboutir au résultat inverse : la perspective d’une indépendance écossaise et d’une réunification irlandaise n’a jamais été aussi palpable. C’est tout l’environnement international de la Bretagne qui s’en trouverait bouleversé. Cette histoire ne doit pas se bâtir sans nous. Nous avons en partage avec l’Irlande, le Pays de Galles, l’Écosse une histoire et une géographie communes, une culture commune et des intérêts communs. »
Article publié dans le Cap Finistère n°1300 du 21 février 2020