Langue de bois
Le 26 février, Michel Loussouarn, candidat socialiste dans le canton de Rosporden, interpellait les dirigeants de la droite finistérienne pour leur demander de préciser leurs consignes de vote. En effet, aucun candidat de « l’Alliance pour le Finistère » ne s’est présenté dans ce canton.
Mais un groupuscule d’extrême-droite appelle les électeurs du centre et de droite à voter pour son candidat.
Michel Loussouarn voulait savoir « quelles actions publiques vous êtes disposés à entreprendre, sans délai, auprès des électeurs du canton de Rosporden pour les éclairer sur la vraie nature du candidat « Jeune Bretagne » et pour affirmer sans ambiguïtés votre soutien aux candidats républicains ? ».
La réponse est tombée le… 13 mars. Dans un communiqué,
Michel Canévet appelle les électeurs de droite « à ignorer cette candidature présentée par un groupuscule identitaire et à rejeter les extrêmes de toutes tendances politiques ».
Fallait-il vraiment trois semaines pour une réponse aussi floue ? Car les électeurs de l’UMP ne sont pas plus avancés. Le silence du responsable départemental de l’UMP, Laurent Prunier, en est d’autant plus assourdissant.
Car c’est tout de même bien de sa faute s’il n’y a pas de candidat UMP sur ce canton.