Les violences sexistes ne sont pas une fatalité. Des solutions existent à condition que les pouvoirs publics s’en donnent les moyens. L’exemple espagnol nous montre la voie à suivre.
La mobilisation autour de la semaine contre les violences sexistes est un élément important dans la lutte contre ce phénomène, qui ne doit absolument pas se banaliser. Nous devons garder intact notre capacité d’indignation à chaque fois qu’une femme est agressée, physiquement ou verbalement.
En participant massivement aux rassemblements organisés à cette occasion, nous voulons adresser plusieurs messages.
Aux victimes d’abord, pour leur montrer qu’elles ne sont pas seules et qu’elles peuvent compter sur le soutien de l’immense majorité de la population.
Aux agresseurs également, qui doivent comprendre que leurs actes et leurs comportements ne sont pas admissibles : les femmes ne sont ni des proies ni des trophées.
Et enfin aux pouvoirs publics qui doivent impérativement prendre des mesures fortes pour mettre les agresseurs hors d’état de nuire et les victimes à l’abri. Cela passe par une multiplication des téléphones d’urgence, par des mesures d’éloignement et la création de places en foyers pour accueillir les femmes et les enfants menacés.
Cela passe aussi par un effort d’information et de formation de tous les agents des services publics qui peuvent être confronté à des situations de harcèlement ou d’agressions. L’Éducation Nationale doit continuer à expliquer aux garçons et aux filles qu’ils doivent se respecter. Il ne s’agit pas de les « endoctriner » comme tente de le faire croire le Figaro magazine, mais simplement de leur permettre de vivre dans une société apaisée.
Socialistes, nous sommes féministes. C’est pourquoi la fédération du Finistère du PS appelle ses adhérent-es et sympathisant-es à participer nombreuses et nombreux aux manifestions organisées à l’occasion de la semaine contre les violences faites aux femmes.
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