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mercredi 25 décembre
Le grand parti de l’espérance

1 sur 10. C’est le nombre de Français qui font confiance aux partis politiques. « Les partis sont dénigrés et méprisés, mais », a demandé
Olivier Faure aux donneurs de leçons « comment, sans eux, vivrait la démocratie ? Nous serions ballottés au rythme d’êtres pseudo- providentiels sans racines, et de démagogues sans vertèbres. Et rien ne serait pire que de remplacer les
partis par des clubs de supporters dirigés par des mercenaires ! »
« Nous allons continuer à rénover notre parti. La Gauche a besoin d’une force motrice, d’un centre de gravité parce que, pour gagner les élections et exercer les responsabilités, il faut une organisation forte. Pour réussir au pouvoir, dont l’exercice ne peut se limiter à attendre les décisions de l’Élysée, il faut ancrer l’action gouvernementale
dans la société.
Pour assumer ce rôle, nous devons continuer de nous rénover, dans notre fonctionnement, en nous adaptant aux formes nouvelles de l’engagement.
Notre devoir, c’est de reconstruire le grand parti de l’espérance et de la justice, une maison commune où convergent les causes, les engagements, les talents, un cœur battant de la Gauche ancré dans toutes les classes sociales, dans toutes les générations, dans tous les territoires, une formation qui entretient un dialogue permanent avec le mouvement social et associatif, qui est à l’écoute des lanceurs d’alerte et des nouveaux engagements. 50 ans après Épinay, 47 ans après les Assises du socialisme, il faut à nouveau regarder autour de nous et ouvrir un nouveau cycle politique avec ceux qui entendent encore changer la vie !
Oui, changer la vie, incarner cet horizon alternatif que nous avons commencé à dessiner dans nos villes. Répondre à ce besoin radical d’espérer qu’éprouvent les Français.
Nous avons à faire entendre les questions qui préoccupent profondément nos concitoyens – ces questions de l’époque, ces questions du siècle. Nous avons à faire entendre la force de la volonté.
Pourquoi ne décrète-t-on pas la mobilisation générale contre le réchauffement climatique, à l’instar des moyens mobilisés contre la Covid-19 ?
Pourquoi les femmes continuent-elles, à fonction identique, de gagner 23 % de moins que leurs homologues masculins ?
Pourquoi, dans la cinquième puissance économique mondiale, tolère-t-on encore qu’il y ait 1,5 million d’enfants pauvres ?
Oui, nous contestons l’ordre des choses.
Oui, nous refusons le statu quo.
Parce que c’est le serment originel des socialistes de ne jamais se satisfaire du monde tel qu’il va, sans qu’il soit possible de le discuter ou de le contester ! »

Article publié dans le cap Finistère n°1367 du 24 septembre 2021




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