À quelques jours du passage du « vrai » Tour de France dans le Finistère, celui qu’effectue Anne Hidalgo a fait étape à Quimper, le 10 juin, à l’invitation de la maire, Isabelle Assih.
« Je n’allais tout de même pas rester tranquillement dans mon bureau de l’Hôtel de ville de Paris, à profiter d’un second mandat. » Accueillie par le secrétaire de la section, Jacques
Le Roux, et par le Premier secrétaire, Yohann Nédélec, et le secrétaire fédéral aux élections, Tristan Foveau, Anne Hidalgo a expliqué sa démarche aux militants quimpérois.
« Si certains avaient des doutes sur la nature du macronisme, au début, les choses sont maintenant très claires », a rappelé la maire de Paris, qui a pu constater de quoi étaient capables les candidats de la République en Marche pour tenter de se faire élire.
Le PS, affaibli après la dernière
Présidentielle, a réussi à se réinventer et à mettre en avant de nouveaux élus à l’occasion des Municipales. « C’est précisément dans ces villes, conservées ou conquises par la Gauche, que se trouve la vitalité du socialisme. Nous, nous savons comment engager les transitions énergétiques ou démocratiques. Nous ne nous contentons pas d’incantations. »
Pour Anne Hidalgo, les électrices et les électeurs de Gauche attendent
une union et un projet qui répondent à leurs attentes : comment réduire les inégalités ? Comment renforcer le service public pour la santé, l’éducation, le travail, le logement... ? Comment engager la transition écologique ? Et, enfin, comment pacifier notre démocratie et réapprendre à se parler et à s’écouter ?
Les sondages sont désespérants, mais ils ne mesurent, par définition, que l’adhésion à des projets politiques existants, pas à ceux qui seront proposés.
« Je ne peux pas me résigner à ce que le débat de la prochaine Présidentielle soit accaparé par le duel Macron/Le Pen. Je veux que les électeurs votent pour un projet et pas contre des candidats. » Comment faire pour élaborer ce projet ? « Il faut retourner là où le PS est fort, c’est-à-dire dans les territoires, comme ici à Quimper, où des équipes de Gauche inventent les solutions avec les habitants, pour s’en inspirer. D’abord, le projet. Ensuite, on verra qui pourra l’incarner. »
Article publié dans le Cap Finistère n° 1359 du 18 juin 2021
Partager |