Les élu.es à l’écoute des jeunes
Le Conseil départemental du Finistère agit pour mais aussi, et surtout, avec les jeunes. L’évaluation des politiques est une préoccupation quotidienne des élu.es et qui, mieux que les principaux intéressés, peuvent juger de la pertinence des dispositifs mis en place ?
« Avant de lancer des actions pour les jeunes nous avons voulu connaître leurs attentes et leurs besoins », résume Marie Gueye, vice-présidente à la Jeunesse.
Le 9 avril une cinquantaine de jeunes Finistériens, volontaires, se sont retrouvés à la Maison du Département à Quimper. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ont les pieds sur terre et ne demandent pas la lune.
Les ateliers qui leur étaient proposés portaient sur les déplacements, le logement ou l’insertion professionnelle. Les réponses à apporter à ces trois problématiques étant souvent liées.
Aujourd’hui, la distinction entre transports scolaires et transports de passagers n’est sans doute pas aussi évidente qu’il y a quelques années : en effet, des salariés pourraient très bien être intéressés par des lignes purement scolaires, tandis que les lycéens se plaignent de la rigidité des horaires des cars qui correspondent quasi exactement aux horaires scolaires.
« Le Département intervient pour, mais surtout, avec les jeunes. »
Il convient de noter que pour les jeunes qui se sont retrouvés à Quimper, la priorité n’est pas l’accès à la voiture individuelle.
Cette journée de concertation avait été organisée en coopération avec les missions locales et l’un des ateliers portait sur l’insertion des jeunes sans diplôme. Sans diplôme, mais pas sans expérience ou savoir-faire. Or, alors qu’il est de bon ton pour les employeurs de tenir un discours sur la prépondérance des compétences et de la motivation sur les diplômes, celles et ceux qui ont quitté le système scolaire sans qualification se rendent compte tous les jours qu’ils rencontrent bien plus de difficultés à entrer sur le marché du travail que leurs camarades diplômés.
Souvent, les démarches administratives se transforment en parcours du combattant lorsqu’on ne dispose pas des bonnes informations. « Il faudrait, à l’image de ce qui se fait pour l’orientation avec le salon Azimut, que soit organisé un salon des services publics afin que nous connaissions nos droits et les démarches qui permettent d’y avoir accès », ont unanimement demandé les membres du panel réuni à la Maison du Département.
« À l’issue de cette journée d’échange nous avons plusieurs pistes de réflexions à explorer et nous reviendrons rapidement vers les représentants de ce panel pour leur expliquer comment nous allons répondre à leurs attentes et à leurs propositions », a conclu Marie Gueye.
Article publié dans le Cap Finistère n°1267 du 26 avril 2019