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mercredi 25 décembre
Les enjeux de la rentrée
« Rien n’est jamais acquis ». En clôture du rendez-vous de la Gauche d’Après, Olivier Faure a rappelé aux socialistes et à leurs partenaires de gauche et écologistes que, même si un vent d’espoir s’est levé avec les victoires des listes de gauche aux Municipales, il n’est écrit nulle part que la gauche sociale et écologiste remporte les élections Départementales et Régionales de mars 2021 et la Présidentielle et les Législatives de 2022. Car, pour l’emporter, la gauche doit, comme aux Municipales, se présenter unie devant les électrices et les électeurs. C’est la principale leçon qu’il faut tirer de la dernière séquence électorale. À Blois, toute la gauche était présente. Mais étaient aussi présents des responsables d’associations, de syndicats, d’ONG ou de Think tank. Car c’est bien avec les organisations politiques, mais aussi avec la société civile, que s’écrira l’histoire de la Gauche d’Après. Durant deux jours, à Blois, à travers 60 ateliers, tables rondes, débats participatifs, les socialistes ont essentiellement cherché à dégager des points de convergences qui peuvent réunir tous les militants qui partagent les mêmes convictions sociales, écologiques, européennes et féministes. À gauche, tout le monde pense que la réponse à la crise de la Covid passe par « la réhabilition de L’État providence pour amortir la brutalité de la crise, l’impératif écologique pour éviter de nouvelles pandémies, les services publics pour prendre soin des autres, la protection de nos biens communs pour préserver l’essentiel de la cupidité, la réduction des inégalités pour reconnaître le labeur des premiers de tranchée… », a résumé Olivier Faure. Mais pour faire triompher ces convictions, la gauche doit être unie. Car dans le même temps d’autres forces politiques tirent des conclusions diamétralement opposées. « Nous serions naïfs de penser que le “jour d’après” sera inéluctablement un jour social et écologique ». « La droite néo-libérale n’a pas vu, dans la crise, d’invitation à changer de modèle. Elle continue à dénoncer le sortilège social-démocrate. Emmanuel Macron, qui a tenu tous les discours pendant le confinement, a une constante qui peut se résumer d’une phrase : on ne touche pas aux grandes fortunes, “quoi qu’il en coûte” à tous les autres… L’Extrême droite, elle, voit dans la crise sanitaire une nouvelle occasion de plaider la fermeture au reste du monde avec des frontières érigées en mesures barrières. Contre le virus et l’étranger suspect de préparer le “grand remplacement”. À ses yeux, le clivage mondialistes/localistes arrive à pleine maturité. La bataille est donc engagée entre des visions antagoniques de l’avenir. Nous devons la mener et personne ne sera de trop. »
 
Article publié dans le Cap Finistère n°1322 du 4 septembre 2020
 



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