Les lobbies, ou groupes de pression, existent depuis le XIXe siècle. Leurs représentants cherchent, par tous les moyens, à pénétrer dans les antichambres des cabinets ministériels pour les influencer. C’est d’ailleurs de là que vient leur nom puisque lobby, en anglais, signifie « vestibule ».
Pour expliquer les raisons de sa démission, Nicolas Hulot a cité la présence d’un lobbyiste à une réunion organisée à l’Élysée.
Il n’est pas question de les supprimer mais les dirigeants politiques doivent toujours avoir en tête qu’il est indispensable d’encadrer leurs actions.
Depuis la constitution du gouvernement d’Édouard Philippe, plusieurs associations ont tiré la sonnette d’alarme en pointant le nombre particulièrement élevé d’anciens lobbyistes dans les cabinets ministériels. Selon Radio France, sur les 298 conseillers ministériels en poste actuellement, 43 ont travaillé dans le lobbying.
Ces informations sont de nature à jeter la suspicion. Des mesures énergiques s’imposent si ce gouvernement veut restaurer la confiance des citoyens.
PS29
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